Économie

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Comme un élan mondial, on cherche à se libérer de la société de consommation

Le 09 août 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 09 août 2016
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MONTRÉAL — Toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus rentable, y aura?t?il une fin à ce rythme effréné de la vie qui, malgré nous, nous aspire dans un tourbillon infini? Il semble bien qu’en différents points de la Terre, des groupuscules s’organisent et s’inventent une autre manière de vivre.

En Inde, on pratique le «jugaad», le système D. Nécessité oblige et faute de moyens, on crée des objets, des façons de faire à partir de ce qu’on trouve, tant sur le plan informatique et médical qu’alimentaire. En France, des néo?ruraux s’intéressent à la permaculture, une méthode visant à produire davantage dans un espace de terre plus restreint. En Floride, l’animatrice, Samah Soula, a rencontré des «débranchés» qu’on appelle «Off the Grid». Ceux?là ont décidé de renoncer complètement à la société de consommation. Ils vivent donc en forêt, sans eau, sans électricité et diront qu’ils y trouvent bonheur et paix.

Pierre Rabhi, auteur, philosophe et pionnier de l’agriculture écologique en appelle au sens humanitaire des individus et aspire à ce que les populations rééquilibrent l’être et l’avoir. Qu’on cesse d’attendre que la solution nous arrive comme par miracle. Aller à l’essentiel, partager, voilà comment, dit?il, si chacun contribue, tous ensemble, on peut changer le monde.

«Un œil sur la planète / Le monde de demain», à TV5, le mercredi 17 août, 20h.

1100 suicides par année au Québec

Il semble bien que nous remportions toujours le «championnat» des suicides au Québec. Il existe pourtant des solutions avant d’arriver à commettre l’irréparable, des services d’aide dont cette ligne toujours à l’écoute, 1 866 APPELLE, pour quiconque éprouve le besoin de parler, là, maintenant.

À «30 secondes pour changer le monde», une jeune femme parle du suicide de son père survenu quinze ans plus tôt. Et on voit bien combien la douleur est toujours présente, il y a de ces deuils dont on guérit difficilement ou pas du tout. Il ne faut pas négliger les effets collatéraux qu’un tel geste d’un membre de la famille, d’un ami ou un collègue peut entraîner dans l’entourage. Faut?il que la douleur de la personne soit dévastatrice au point où il lui est impossible d’apercevoir la moindre lueur d’espoir?

Quel est donc ce mal qui incite 200 000 Québécois à penser au suicide, chaque année? Les statistiques révèlent que 80 pour cent des suicides sont le fait des hommes âgés surtout de 25 à 55 ans. On ajoute que les hommes, justement, refusent de recourir à une assistance quelconque. À Télé?Québec, le jeudi 18 août, 20h.

Les étonnants dauphins

À Canal D, on présente «Conversation avec les dauphins», surprenant documentaire qui étudie le comportement des dauphins dans certaines situations. Par exemple, lorsque le nageur Adam Walker est surpris par un requin blanc venu rôder près de lui alors qu’il nageait dans les eaux néo?zélandaises, des dauphins sont venus l’entourer en l’accompagnant durant 40 minutes, ce qui a eu pour effet de décourager le prédateur. Il y a aussi ce dauphin venu demander l’aide d’un plongeur pour le libérer d’un fil de nylon enroulé autour de sa nageoire. Aurions?nous des points communs avec ces mammifères? Ce dimanche, 19h.

Les chiffres concernant les personnes atteintes de dépression sont effarants. Durant les années 1950, environ 6 pour cent de la population en souffrait, alors qu’aujourd’hui, on considère qu’une personne sur cinq aura connu un épisode dépressif durant sa vie. Divorce, chômage, deuil, perte d’emploi sont les principales raisons qui touchent environ 400 millions d’individus dans le monde. Et vivre au 21e siècle interdit la tristesse, l’ennui, le spleen. Or, la dépression, tout comme la bipolarité, est une maladie très invalidante. «Dépression, une épidémie mondiale?», à RDI, le mercredi 17 août, 20h.

Télé?Québec, le lundi 15 août, 20h, propose «Petits moineaux et grandes villes», un voyage à vol d’oiseau. On découvre les caractéristiques du moineau, le seul oiseau à s’aventurer dans les villes. Et ce sont les femelles qui choisissent leur mâle. On les suit au Caire, en Égypte, à New York, à Moscou, à Paris et en Chine, où Mao avait déclaré ces volatiles «ennemis du peuple» parce qu’ils nuisaient aux récoltes. On en a éradiqué deux milliards, mais, alors infestés de moustiques et d’insectes, on a dû les réadmettre en Chine.

À ARTV: Le vendredi 19 août, 20h, dans «Tomboy», Laure (Zoé Héran), fraîchement arrivée dans un quartier, s’amuse à s’afficher en garçon et dit se nommer Mickaël, déjouant ainsi tous les nouveaux copains. La frime fonctionne si bien que Lisa (Jeanne Disson) en tombe amoureuse. Mais survient l’incident qui va remettre les pendules à l’heure.

À TVA: En rediffusion, Véronique Cloutier et Louis Morissette, accompagnés d’Anouk Meunier et de Jean?Philippe Dion, donnent un aperçu d’une journée dans leur vie de parents de trois enfants, de femme et d.homme d’affaires ainsi que d’artistes à l’agenda chargé à «Accès illimité», le lundi 15 août, 21h.

À TÉLÉ?QUÉBEC: Le vendredi 19 août, 20h, Guylaine Tremblay partage son «Banc public» avec Michèle Brochu, mère de Maxime, 16 ans, qui s’est suicidé. Comment survit?on à une telle épreuve? L’animatrice s’entretient également avec Annie, qui a connu plusieurs familles d’accueil, et avec Mariano Lopez, intervenant psychosocial spécialisé dans la prévention de conflits, qui veillait sur l’équipage du Sedna IV, en Antarctique, dans le but de maintenir l’équilibre du groupe.

À EXPLORA: Que se passe?t?il dans la tête des bébés? Comment perçoivent?ils le monde dans lequel ils viennent d’atterrir? «La vie secrète des bébés» donne également un aperçu des nombreux développements de son corps durant sa première année, la plus importante de la vie. Le mercredi 17 août, 21h.

À UNIS TV: Ce dimanche, 20h, dans l’esprit du 250e anniversaire de l’arrivée du peuple acadien en Louisiane, on présente le documentaire «Zachary Richard, toujours batailleur», de Phil Comeau. À travers l’arbre généalogique du chanteur, on revoit l’histoire des Acadiens.

Danièle L. Gauthier, La Presse Canadienne

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