Entrepreneurs en construction : L’industrie essaie de rattraper le temps perdu
La pause pandémie a affecté plusieurs secteurs de l’économie et les chantiers de construction en ont eux aussi souffert. Depuis le redémarrage des activités, les entrepreneurs en construction respirent un peu mieux. Il n’empêche que les pertes financières liées à cet arrêt sont réelles.
Chez Maison Imagine d’Alma, spécialisée en construction et rénovation, la reprise des activités depuis le 11 mai dernier reprend son cours à peu près normal.
« Le marché de la construction résidentielle semble bien repris. On revient tranquillement à la normale. La demande des clients est au rendez-vous. Il a fallu réorganiser un peu la méthode de travail avec la COVID-19, mais ce n’est pas vraiment un problème », dit Sébastien Lefebvre, le propriétaire de l’entreprise.
Les ouvriers sur les chantiers portent une visière dès que la distanciation sociale de deux mètres ne peut être respectée dans l’exécution de certaines tâches. La désinfection des blocs sanitaires se fait plus systématiquement.
« Je constate que c’est bien redémarré sur les chantiers et, dans mon cas du moins, ce n’est pas tellement différent de ce que c’était avant le confinement. C’est plutôt bien reparti. Il faut juste s’ajuster aux circonstances ».
Construction Carl Bergeron
Avec une petite équipe sur les chantiers, Construction Carl Bergeron à Alma se tire assez bien d’affaire.
« Avec les semaines d’arrêt en raison du coronavirus, le retour au travail est le bienvenu. C’est juste qu’on a pris du retard et qu’il faut réactiver tout en même temps. On va finir par reprendre le dessus, ça s’enligne pour ça », dit le propriétaire Carl Bergeron.
Il avoue du même souffle que les nouvelles consignes sanitaires qui doivent être appliquées sur les chantiers sont généralement assez simples à respecter, mais que dans certaines situations, cela est plus difficile.
« Tout les travailleurs et le personnel sont bien conscients de l’importance des mesures sanitaires. Il en va de la santé de tout le monde. Il faut aussi y aller avec une certaine logique, notamment lorsqu’il est question de nettoyer les outils ».
Quant à la pénurie de main-d’œuvre, la pandémie ne fait qu’aggraver la situation. Le problème demeure entier.