L’Hôtel Universel d’Alma va racheter tous les équipements de son locataire Baie sur Mer Lac-Saint-Jean, qui a discrètement fermé ses portes en janvier dernier, afin de continuer d’offrir le service de massothérapie et d'esthétique. Toutefois, l’entreprise, qui est en processus de faillite ne semble pas vouloir honorer les certificats cadeaux qu’elle a vendus.
Bon nombre de clients se sentent ainsi floués après s’être butés à des portes closes en se rendant aux locaux de Baie sur Mer à Alma. Ainsi, plusieurs milliers de dollars seraient partis en fumée sans la moindre explication.
Maxime Robitaille, directeur général de l’Hôtel déplore que l’entreprise Baie sur Mer Lac-Saint-Jean laisse entre ses mains une clientèle insatisfaite, qui réclame des comptes. Il est ferme : Baie sur Mer Lac-Saint-Jean est une entité complètement à part, qui louait un local entre ses murs.
Arrangements possibles
Par ailleurs, il ne pourra honorer les milliers de dollars en certificats cadeaux mais assure que des arrangements auprès des clients de la défunte entreprise seront possibles.
« On ne pourra pas honorer les certificats cadeaux de Baie sur Mer à 100 %, car notre nouveau centre de massothérapie va être une nouvelle entreprise avec une nouvelle administration. Mais on veut que ces clients viennent à notre centre de santé. On va être prêt à prendre certains arrangements pour essayer, du mieux qu’on peut, de satisfaire les clients qui avaient des certificats cadeaux », explique-t-il.
Bonne foi remise en doute
Baie sur Mer Saguenay étant également une entité indépendante, elle ne peut honorer les certificats. Malgré elle, elle subit la grogne des clients de Baie sur Mer Lac-Saint-Jean. Son copropriétaire, Sylvain Couture, remet en doute la bonne foi des propriétaires.
« Les gens ont acheté des chèques cadeaux, mais on ne sait pas où l’argent est rendu. On ne peut pas accuser sans preuve, mais ça devient un peu suspicieux. Ici, on en vend des certificats cadeaux, notamment dans le temps des Fêtes, mais après ça, il faut les honorer. On ne peut pas prendre l’argent et la mettre dans nos poches », affirme-t-il.
Jointe par Trium Médias, l’ancienne copropriétaire de Baie sur Mer Lac-Saint-Jean, Sandie Grainger, s’est faite avare de commentaire. Elle nous a plutôt référée à son syndic de faillite, Raymond Chabot Grant Thornton. Elle estime également que l’Hôtel Universel aurait dû annoncer son intention. « S’ils avaient été un peu plus présents et qu’ils avaient dit à tout le monde avant qu’ils ouvraient, peut être que ça aurait pas eu autant un effet boule de neige. »