Vendredi, 19 avril 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 39 s

Investissement de 1 M$ : Bercée Microbrasserie bientôt à Hébertville

Le 10 novembre 2020 — Modifié à 14 h 46 min le 10 novembre 2020
Par Julien B. Gauthier

Une nouvelle microbrasserie ouvrira ce printemps à Hébertville. Deux entrepreneurs originaires de la région, les frères Sébastien et Guillaume Bergeron investissent 1 M$ dans ce projet.

Dès cette semaine, ils débuteront la construction du bâtiment écoresponsable de 1 800 pi², annexé à l’actuel bureau d’information touristique.

La bière sera brassée dans ce bâtiment qui accueillera également une boutique et une salle de dégustation. Les deux hommes ne ferment pas la porte à un éventuel service de restauration. La future clientèle pourra s’attendre à une ambiance chaleureuse et musicale. L’embauche de personnel fait également partie des plans.

Selon Sébastien Bergeron, la municipalité d’Hébertville est l’endroit idéal pour une microbrasserie. « C’est mon village natal. Mais c’est aussi un secteur où il n’y avait pas encore de microbrasserie. Géographiquement parlant, c’est parfait. Hébertville est riche en activité, été comme hiver, avec le Mont Lac Vert, les pistes de motoneige et la route 169 à proximité », explique-t-il.

Hommage à Hébertville

Le nom Bercée Microbrasserie se veut un clin d’œil à Hébertville, le berceau du Lac-Saint-Jean. Il évoque également une sonorité réconfortante et est facile à retenir. Il soutient qu’une thématique sera omniprésente dans la présentation du produit.

À plus long terme, les bières de Bercée Microbrasserie seront distribuées dans les dépanneurs et les épiceries. Sébastien Bergeron, qui brasse ses propres bières depuis cinq ans, est toujours à l’étape de réaliser des tests afin d’offrir des produits variés. La nouvelle microbrasserie s’adresse à une clientèle tout aussi variée, tant touristique que locale.

Dose de courage

Bien qu’ils admettent qu’une bonne dose de courage est nécessaire pour se lancer en entreprise en pleine pandémie, les deux frères sont sûrs d’eux.

« À mesure que le projet se construit, tout fait du sens, tout fonctionne et le projet est toujours de plus en plus charmant. J’ai confiance à 100 % que ça va fonctionner. Les microbrasseries s’en sont bien sorties pendant la crise, les gens sont de plus en plus tournés vers le tourisme brassicole. »

L’entrepreneur ne craint pas que le marché des microbrasseries soit saturé, bien au contraire.

« Tout marché peut devenir saturé, mais selon moi, il y a encore de la place pour les microbrasseries. Au Québec, environ 12% de la bière consommée est de la microbrasserie. Dans certains états des États-Unis qui sont très proches de nous, ça tourne alentour de 25 %. La vague des microbrasseries n’est pas sur sa fin, elle va continuer », analyse-t-il.

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