Économie

Temps de lecture : 1 min 55 s

La révolution OSBlock

Yohann Harvey Simard
Le 17 février 2021 — Modifié à 20 h 33 min le 17 février 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’entreprise de matériaux de construction OSBlock appuie sur l’accélérateur avec la modernisation de ses installations. Avec un investissement de 3,5 M$, la compagnie détient maintenant les infrastructures dignes de son concept révolutionnaire.

Grâce à cet investissement, les nouveaux équipements automatisés d’OSBlock permettent à l’entreprise de passer d’une usine pilote à une usine de production en bonne et due forme.

« Ça arrive une fois dans une vie qu’on a une idée de portée mondiale. Le potentiel est immense, ça touche à tout : les maisons, les garages, les condos, les entrepôts, etc. À partir du moment où il y a une construction de murs, OSBLock peut s’en charger », fait valoir Marco Tremblay, président et fondateur d’OSBlock.

De grandes ambitions

Le fait de substituer le travail manuel par le travail automatisé garantit aussi à l’entreprise l’atteinte des normes requises à sa certification dans le reste du Canada et aux États-Unis. En effet, les nouveaux appareils à la fine pointe de la technologique permettent une production de la plus grande qualité en même temps d’assurer l’uniformité de la marchandise.

Or, bien qu’il aurait pu le faire, Marco Tremblay n’a pas l’intention de couper son personnel. Ayant de grandes ambitions nationales et internationales, l’accroissement de la production exige que l’on conserve huit employés, comme c’était le cas auparavant.

D’une maison et demie fabriquée par quart de travail, l’entreprise est maintenant passée à huit. Et depuis un an, elle a d’ailleurs triplé son nombre de soumissions.

Simplicité

Telle est sans doute la clé de la réussite de l’entreprise. Marco Tremblay explique qu’il s’agissait de trouver façon pour qu’aucun entrepreneur ne puisse faire d’erreurs dans l’assemblage de ses blocs.

Très efficace, le procédé inclus seulement 3 composantes : les assises (pièces de bois couchées sur la fondation), les blocs et les coins. En partant de l’assise, les blocs s’emboitent successivement à l’aide d’une méthode d’ancrage ingénieuse, pour finalement être reliés à leurs extrémités par un système d'équerres et de pentures, les coins.

Encore plus simple qu’un meuble IKEA, l’assemblage est ainsi à la portée de quiconque. Qui plus est, le procédé ne requiert aucun équipement spécialisé.

Écologique

Contrairement à un chantier conventionnel, le système ne génère pas de pertes.

« OSBlock ne génère aucune perte. Si à la fin il reste un bout de 6 pouces, on le repose sur un autre chantier, c’est tout », déclare Marco Tremblay.

Du surcroit, les propriétés d’isolation des blocs laissent la compétition loin derrière.

« C’est le matériau de construction le plus isolant sur le marché. La moyenne d’un mur conventionnel, c’est R12, nous on a R32 en tout point », précise Marco Tremblay.

De cette façon, les bâtiments signés OSBlock permettent une grande économie d’énergie, ce qui est aussi profitable pour le portefeuille des clients.

Si les matériaux ont beaucoup évolués dans les dernières décennies, Marco Tremblay soutient qu’il est grand temps que les techniques emboîtent le pas.

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