Économie

Temps de lecture : 1 min 44 s

Le 3e parcours gonflable le plus important au pays

Yohann Harvey Simard
Le 03 mars 2021 — Modifié à 16 h 24 min le 03 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le parcours gonflable du Parc Octopus de Desbiens sera ni plus ni moins l’un des trois plus grand au Canada, selon l’entrepreneur Evens Pelletier. Ce dernier a investi avec Jean Simard 1,5 M$ afin d’ouvrir dès cet été le nouveau parc récréotouristique qui se situera à Desbiens.

Ce dernier travaille sur ce projet depuis plus de deux ans, après avoir essayé un parcours gonflable semblable à la plage de Pohénégamook au Bas-Saint-Laurent. Deux autres parcs semblables se situent à Montréal.

Joignant l’utile à l’agréable, il s’est associé l’an dernier avec Jean Simard, qui possédait le terrain et qui avait déjà l’intention d’ouvrir un camping. Or, l’emplacement, situé sur la rivière Métabetchouane et le long de la route 169 est jugé idéal pour le futur centre récréotouristique.

« On est situés sur les grands axes de tous les gros attraits touristiques de la région. Le jeu d’eau sera visible directement du pont, donc il va capter l’attention. Le parc est quant à lui accessible par le lac Saint-Jean et par la Véloroute », fait valoir Evens Pelletier.

En plus du jeu aquatique, il sera également possible de louer des équipements nautiques comme des planches à rames et des kayaks.

Hébergement

Le site prévoit une trentaine de terrains de camping trois services, dont quelques-uns sans services pour des tentes. Des unités locatives totalisant 20 chambres seront également construites. Si la demande est forte, le nombre de terrains et de chalets pourrait être augmenté.

« On vise surtout la location à court terme. Par exemple, quelqu’un peut arriver avec son bateau et accoster au parc, rester quelques jours, voire une semaine et profiter du secteur. On prévoit aussi mettre en place un service de restauration », ajoute Evens Pelletier.

L’ouverture est prévue entre le 15 et le 20 juin. Le site entend opérer au moins jusqu’à la fête du Travail en septembre. Quant à la création d’emploi, Evens Pelletier prévoit qu’une quinzaine de personnes seront embauchées comme sauveteurs, préposés à l’accueil, à l’entretien et pour la comptabilité.

Prix du bois, pas un frein

La hausse du prix et une possible pénurie de bois ne font pas craindre les deux entrepreneurs, qui prévoient entamer la construction du site dès la mi-avril.

« Les quais sont construits depuis novembre. Ils sont entreposés, il reste juste à les embarquer. Les chalets, ce n’est pas si mal, la plupart des matériaux sont déjà achetés. Dans certains cas, il y a 15 % d’augmentation de prix en raison de la rareté de matériel. Mais on est capables de l’absorber », a conclu Evens Pelletier.

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