Économie

Temps de lecture : 1 min 41 s

Le Buvette T : pour bien manger et se rassembler

Yohann Harvey Simard
Le 26 mai 2021 — Modifié à 21 h 47 min le 26 mai 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Saint-Henri-de-Taillon - Un nouveau restaurant s’apprête à ouvrir ses portes dans l’ancien presbytère de Saint-Henri-de-Taillon.

Le Buvette T devrait normalement entrer en opération d’ici la fin du mois juin et générera cinq nouveaux emplois. Selon son chef propriétaire, Thomas-Deveaux Martel, c’est un « un gros manque » qui sera ainsi comblé dans la municipalité.

« On s’entend qu’il n’y avait pas grand-chose de ce côté-ci du lac. Tout le monde à Saint-Henri-de-Taillon avait envie d’avoir un bon restaurant. Je ne suis même pas encore ouvert et il y a déjà beaucoup de gens qui arrêtent pour s’informer et me dire qu’ils sont contents », dit-il.

D’ailleurs, plus qu’un restaurant, Thomas-Deveaux Martel affirme vouloir créer un « point de rassemblement », un endroit où la communauté puisse venir passer un bon moment.

En ce qui a trait à son menu, Le Buvette T sera pour tous les portefeuilles et se spécialisera dans les grillades.

« Ça va être des bons plats de qualité, préparés avec finesse, mais à prix abordables. Je cuisine surtout les viandes à partir du charbon de bois, mais aussi avec des fumoirs. »

Thomas-Deveaux Martel ajoute qu’il misera aussi sur une gamme de repas pour emporter. Une solution idéale pour les nombreux travailleurs qui empruntent la route 169 aux abords de laquelle son restaurant est situé.

Positionnement

Le succès d’une entreprise n’étant jamais garanti, Thomas-Deveaux Martel affirme avoir fait ses devoirs avant de se lancer. Surtout que celui-ci aura somme toute investi environ 450 000 $ dans l’achat et l’aménagement de son restaurant.

« Cet été on prévoit qu’il va y avoir environ 350 000 personnes qui vont passer sur la Véloroute des Bleuets, qui se trouve à passer carrément dans ma cour. Ça va être la folie. »

Relais de motoneige

Par ailleurs, lorsqu’en hiver, les cyclistes céderont leur place aux motoneigistes, Thomas-Deveaux Martel souhaite accueillir ces derniers en faisant de son restaurant un relais. Encore là, il estime être très bien positionné.

« Il y a plein de sentiers de motoneige qui passent juste à côté », fait-il valoir.

Rappelant que son établissement conservera quatre chambres à l’étage, Thomas-Deveaux Martel mentionne qu’il offrira des forfaits « tout compris » aux touristes.

Un rêve

Passionné de cuisine depuis toujours, Thomas-Deveaux Martel ne voulait pas faire les choses à moitié. Il a d’abord profité de la pandémie pour suivre un cours en ligne donné par L’Atelier des Chefs, une académie de cuisine française.

Diplôme en main, celui qui était autrefois entrepreneur en revêtement a vendu toutes ses parts de l’entreprise familiale où il travaillait afin de se lancer.

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