Économie

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Les employés du Groupe LAR se ressemblent autour de deux causes

Le 15 février 2019 — Modifié à 16 h 13 min le 15 février 2019
Par Isabelle Tremblay

Les quelque 250 travailleurs à l’emploi du Groupe LAR unissent leurs forces pour soutenir monétairement les fondations Vivre ma santé mentale et Les Amis d’Émile.

Ils ont accepté de déduire un montant chaque semaine sur leur paie au profit des causes portées par les médecins Luc Cossette et Charles Fournier.

Les troupes d’Évans Thibeault ont dit oui dans une proportion de 80% après que les deux docteurs aient présenté la mission de leurs oeuvres. Pour ce faire, les médecins se sont rendus dans l’usine de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix pour rencontrer l’ensemble du personnel. « Quand j’ai l’opportunité de rencontrer des gens, ça devient facile de les convaincre et de justifier le fait que c’est intéressant d’investir dans cette cause », mentionne le Dr Charles Fournier de la Fondation Les Amis d’Émile.

Les dons des travailleurs seront non négligeables pour les Fondations, qui aident des gens du milieu tous les jours. Elles représenteront environ 30% du financement annuel de la fondation Les Amis d’Émile, selon les projections du Dr Charles Fournier.

« On voulait s’associer à des causes régionales et celles-ci nous parlent plus que d’autres. Chacun verse une contribution volontaire », ajoute Évans Thibeault.

Un exemple

« C’est une première pour notre fondation de pouvoir compter sur un tel partenariat », se réjouit le psychiatre Luc Cossette. Ce médecin d’Alma a créé la Fondation Vivre ma santé mentale en 2014 pour que ses patients aux prises avec une problématique de santé mentale puissent bénéficier de services. Bon an mal an, quelque 700 personnes en bénéficient.

« D’autres entreprises devraient faire la même chose en donnant à de jeunes fondations locales. Pour ces gens, ça devient une base de financement récurrente. C’est un coup de pouce majeur. Ils font beaucoup avec peu d’argent », poursuit Évans Thibeault.

« On fait tout ça bénévolement, mais ça prend des sous à la base pour offrir des services à la population », ajoute le Dr Cossette.

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