Vendredi, 19 avril 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 34 s

Les Serres Belle de jour se modernisent

Yohann Harvey Simard
Le 12 août 2021 — Modifié à 22 h 09 min le 12 août 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les Serres Belle de jour viennent d’investir 2,5 M$ afin de produire et de vendre à l’année des légumes. Ce montant permettra la construction de cinq nouvelles serres quatre-saisons ainsi que d’un second système de biomasse, qui permettra de récupérer les matières organiques pour en faire du chauffage.

La construction a débuté lundi et l’entreprise de Saint-Nazaire espère terminer les travaux avant le début de l’hiver. Ainsi, cinq nouvelles serres quatre saisons équipées de lampes et de toiles thermales à la fine pointe de la technologie seront ajoutées au site. Il compte déjà 55 serres de 28 pieds par 144.

Les nouvelles serres seront de taille similaire. Elles permettront notamment d’y faire pousser des concombres et des poivrons toute l’année.

« Plutôt que d’arrêter de produire à l’automne, les quatre mois supplémentaires que nous feront gagner les nouvelles serres nous permettront de continuer à vendre nos légumes en kiosque toute l’année : concombres, tomates, melon, courgette, poivron, etc. », explique la fondatrice des Serres Belle de jour, Gisane Savard.

Chauffage biomasse

L’entreprise se dotera d’un deuxième système de biomasse, qui s’ajoutera à celui construit en 2013. À lui seul, le système représente environ 50 % du 2,5 M$.

Ce système utilise des copeaux de bois, de la sciure, de la paille ou encore des résidus organiques de fruits et légumes pour la transformer en énergie.

« À long terme, c’est moins dispendieux en électricité et c’est un chauffage qui est beaucoup plus égal. C’est ce qui explique pourquoi le montant est si élevé sur le coup », ajoute-t-elle.

Entreprise rayonnante

Outre la vente de légumes biologiques, les Serres Belle de jour vendent également des plantes d’intérieur, des plantes annuelles, de plantes succulentes et de nombreux accessoires.

Ils sont notamment fournisseurs des épiceries Métro et IGA du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord. Gisane Savard espère que le projet d’agrandissement permettra aussi de fournir les Maxi.

Elle constate également que l’entreprise est sur une belle lancée. La population consomme plus de produits locaux qu’avant, un phénomène qu’elle attribue à la pandémie.

« Depuis la COVID, nous sommes sur une lancée. La population est plus fidèle, elle a compris l’importance du commerce local. Les gens sont plus familiers avec nos produits, ils nous découvrent. Ils se soucient davantage d’où viennent les produits et de leur qualité », conclut-elle.

 

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