Économie

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Mission de recrutement à Paris : M-O Stratégie représentera 3 entreprises du Lac-Saint-Jean

Janick Émond
Le 22 novembre 2019 — Modifié à 10 h 36 min le 22 novembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

L’entreprise M-O Stratégie ira recruter des Français lors de la mission de recrutement de Paris. Maxime Goulet fera une cinquantaine d’entrevues pour dénicher des employés au nom de trois entreprises jeannoises

Créée en août dernier, M-O Stratégie part déjà pour la France dans le cadre d’une mission de recrutement international. C’est Maxime Goulet, cofondateur de la firme, qui s’envolera pour Paris afin d’y représenter trois entreprises du Lac-Saint-Jean.

Du 27 novembre au 2 décembre, il effectuera donc une trentaine d’entrevues avec des candidats français qualifiés pour des emplois en demande.

« La mission en soi est très structurée ; les gens appliquent par un système et je fais une présélection », explique Goulet.

Sans pouvoir révéler les noms des entreprises, l’homme d’affaires a tout de même dévoilé les emplois à pourvoir. Il aura le mandat de dénicher un éleveur spécialisé pour une ferme, un machiniste conventionnel, un machiniste soudeur et un mécanicien en aéronautique.

La mission de Paris vise plus précisément les métiers techniques, ce dont manque cruellement la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Un processus contrôlé

La crainte que des immigrants puissent s’emparer d’emplois que des chômeurs québécois courtisent reste implantée chez certains. Toutefois, Maxime Goulet insiste : « on peut seulement recruter quand il y a une pénurie démontrée par Services Québec. »

« C’est très contrôlé et encadré ; on doit faire approuver chaque emploi. L’immigration est très sélective, on ne pourrait pas aller recruter dans un corps d’emploi où il y aurait des chômeurs ici. C’est fait logiquement », a-t-il assuré.

Un parcours long

Une fois interviewés par Maxime Goulet, les candidats participent à une entrevue à distance avec le potentiel employeur. S’il est d’accord pour l’engager, le processus d’immigration commence alors, mais le chemin vers le Québec n’est pas pour autant simple.

« Ça prend autour de huit mois, mais c’est extrêmement variable, ça peut être plus court quand les dossiers sont plus simples, ça dépend de la complexité », a confié Maxime Goulet.

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