Samedi, 07 septembre 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 34 s

Solem a le vent dans les serviettes!

Yohann Harvey Simard
Le 07 juillet 2022 — Modifié à 09 h 12 min le 07 juillet 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Alors qu’elle doit composer avec « de beaux problèmes », l’entreprise Solem, spécialisée dans la fabrication de serviettes et de divers produits en microfibres, s’apprête à investir 350 000$ dans l’agrandissement de ses locaux.

C’est que l’entreprise d’Hébertville a vu ses ventes exploser de 220% depuis son coup publicitaire de l’été dernier, lors duquel la plongeuse professionnelle Lysanne Richard s’est élancée dans les eaux de la Dam-en-Terre du haut d’une nacelle.

En fait, à peine l’entreprise a-t-elle fait l’acquisition de ses nouveaux locaux que l’espace est déjà venu à manquer tant les ventes se portent bien.

« On a eu assez d’espace pendant trois semaines! », lance Marie-Hélène Doucet, copropriétaire de l’entreprise avec Mylène Lessard.

Située dans le bâtiment qui abritait autrefois les bureaux d’Hébertville de Tremblay Assurance, Solem procédera bientôt à l’agrandissement de ses installations afin d’en doubler la superficie, actuellement de 625pi². Un investissement de 350 000 $ nécessaire alors les nouveaux produits abondent au sein de l’entreprise.

Solem procèdera bientôt à d’importants travaux d’agrandissement, lors desquels on en profitera également pour donner un coup de jeune au bâtiment du 220 rue Turgeon,

C’est quoi ça, la pénurie de main-d’œuvre?

À l’instar de ses ventes, Solem a également vu bondir le nombre de ses employés. On y compte maintenant 10 salariés, tandis qu’ils n’étaient que trois à pareille date l’an dernier.

Chose plutôt rare ces derniers temps, « lorsqu’on affiche un poste, on reçoit 70 candidatures. C’est vraiment spécial », affirme Marie-Hélène Doucet.

Selon les deux entrepreneures, à qui certaines personnes ont même offert leurs services gratuitement, le secret de leur attractivité réside d’abord dans la bonne humeur qui règne au sein de l’équipe.

« Les gens trouvent ça le fun de travailler ici. On accorde beaucoup d’importance au développement de notre marque employeur. »

La pandémie a eu du bon, aussi

Si Solem privilégie l’embauche de Jeannois et de Saguenéens, Mylène Lessard explique que la pandémie a été l’opportunité d’élargir les frontières du recrutement grâce au télétravail.

« Plusieurs barrières sont tombées. Maintenant, on n’hésite pas à sortir de la région pour combler nos besoins. »

À ce titre, l’entreprise a récemment recruté une représentante aux ventes établie à Mascouche, et dont la principale tâche est de développer le marché corporatif de Solem à l’échelle de la province.

Le volet corporatif, c’est-à-dire la fabrication de produits à l’effigie de différentes compagnies, est d’ailleurs particulièrement fleurissant au sein l’entreprise.

 

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