Vendredi, 19 avril 2024

Économie

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Verifruit : De petits « plaisirs non coupables » à l’échelle du Québec

Le 16 décembre 2021 — Modifié à 16 h 21 min le 16 décembre 2021
Par Julien B. Gauthier

Des « plaisirs non coupables », tel est le slogan de l’entreprise de Métabetchouan–Lac-à-la-Croix Verifruit, qui a récemment signé une entente auprès des épiceries Métro. Ce partenariat permettra à ses produits d’être vendus dans ses 200 magasins, partout au Québec.

Verifruit œuvre actuellement dans la transformation de bleuets sauvages du Lac-Saint-Jean, de framboises et de fraises enrobées de chocolat.

L’entreprise a été fondée par le Jeannois Jean-Claude Plourde et ses deux fils, David Plourde et Johnny Plourde, à la suite du rachat de Bleuet Royal, alors situé dans Charlevoix.

Avec cette entente avec les épiceries Métro, Verifruit estime qu’elle pourra livrer entre 100 000 et 200 000 sacs de 200 grammes annuellement.

Verifruit récolte sur ses terres et auprès de celles de partenaires pas moins de 700 000 livres de bleuets sauvages.

Gamme de produits

Pour l’instant, seulement trois saveurs sont disponibles, mais l’entreprise souhaite élargir sa gamme de produits, et ce, sous différentes formes. Par exemple, elle a déjà réalisé des tests avec des bananes. Il serait donc probable d’en retrouver sur les tablettes dans les prochaines années.

Mais la mission principale de l’entreprise, c’est de trouver une plus-value au bleuet, qui à 95 % est vendu tel quel sur le marché.

« Notre produit se consomme sous différentes manières : en collation, en dessert, au déjeuner sur des crêpes, mais j’avoue que ma préférée, c’est directement dans le sac, lance David Plourde, copropriétaire. Notre but, c’est notamment de valoriser davantage le bleuet sauvage du Lac-Saint-Jean. De lui donner une plus-value à longueur d’année, de savourer le fruit d’une manière différente. »

Expansion

L’usine, qui se situe Métabetchouan–Lac-à-la-Croix, emploie actuellement cinq travailleurs. En élargissant le réseau de distribution, elle prévoit créer une vingtaine de nouveaux emplois.

C’est directement sur place que les produits sont transformés, grâce à des équipements de réfrigération, d’enrobage de chocolat et d’emballage. Plusieurs équipements sont aussi robotisés.

Des pourparlers sont également en cours avec la ville d’Alma afin d’acquérir un terrain dans le Parc technologique Gabriel-Fortin. Cependant, l’entreprise n’a pas voulu commenter cet enjeu, car plusieurs détails restent à finaliser.

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