Économie

Temps de lecture : 1 min 43 s

Wegotvan : De véritables maisons sur quatre roues

Le 19 novembre 2021 — Modifié à 18 h 16 min le 19 novembre 2021
Par Julien B. Gauthier

Émile et Sylvie Tremblay sont si passionnés par leur mode de vie qu’ils ont créé il leur entreprise de conversion de fourgonnette. Autodidacte, le couple transforme les véhicules des clients en véritable maison sur quatre roues.

Avec un budget allant de quelques milliers de dollars à 20 000 $ et selon les besoins du client, ils sont en mesure de tout faire de A à Z : électricité, installation d’équipements et même la tuyauterie. Ils peuvent ainsi faire une conversion partielle ou complète.

« On accompagne les clients. C’est nous qui convertissons le véhicule, mais on s’assoit avec eux pour réaliser les plans », explique Émile Tremblay, qui a abandonné son travail pour se consacrer à l’entreprise.

Il s’agit de la troisième de ce type sur le territoire du Lac-Saint-Jean, avec Doyle Van à Alma et Van-O-Lac à Dolbeau-Mistassini. La demande est d’ailleurs tellement forte que les entreprises se partagent la clientèle.

« Ce qui est super, c’est qu’il n’y a pas de compétition dans le domaine. Tout le monde s’entraide, se donne des conseils.»

Vision

Les deux entrepreneurs souhaitent développer davantage le marché de l’entreprise. L’un des rêves d’Émile Tremblay est notamment de permettre à tout le monde de travailler à partir de sa fourgonnette, peu importe l’endroit dans le monde.

Une vision qui est d’ailleurs dans l’air du temps, puisque le télétravail est de plus en plus commun.

« J’aimerais faire des fourgonnettes pour des entrepreneurs. Que tout le monde puisse travailler en nomade. Par exemple, des barbiers, des massothérapeutes, qui auraient leur chaise ou leur lit partout avec eux. Un peu dans la même veine que les foodtrucks. Je crois qu’il y a un marché pour ça » croit-il.

Le vanlife : pour tout le monde?

Si le couple d’entrepreneurs aime partager sa passion, ils croient néanmoins que de se départir de tout pour vivre dans un tel véhicule n’est pas fait pour tout le monde.

« On ne le recommande pas à ceux qui aiment leur petit confort. C’est inévitable, il faut faire des concessions. Ça se peut que tu ne te laves pas, que tu doives manger des sandwichs, car tu n’as plus d’énergie dans tes batteries », explique Émile Tremblay.

Il faut aussi être préparé en cas de bris mécanique. Un service d’assistance routière et une certaine débrouillardise sont des incontournables.

À ceux qui hésitent, ils ont toutefois un message pour eux. « Faites-le. Sautez dans l’aventure. N’attendez pas qu’il soit trop tard. Si vous avez envie de le vivre, ne laissez pas passer l’opportunité! », conclut Sylvie Tremblay.

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