Faits divers

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Brûlages du printemps : la prudence est de mise

Le 17 mai 2019 — Modifié à 13 h 37 min le 17 mai 2019
Par Isabelle Tremblay

Les citoyens qui perdent le contrôle de leurs brûlages de rebuts ou de feux de nettoiement de terrain coûtent des milliers de dollars aux contribuables, chaque printemps.

Bon an mal an, les pompiers des municipalités de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est interviennent une dizaine de fois en période printanière sur des brasiers causés à la suite de la négligence humaine.

« Chaque fois que nous devons nous déplacer sur un incendie causé par un brûlage domestique, la facture est de 2 000 $. Lorsque nous devons demeurer quelques heures sur les lieux d’un feu, le montant est beaucoup plus élevé », mentionne Jacky Piquette, chef aux opérations, division prévention du Service de prévention des incendies de la Ville d’Alma.

Il rappelle que le combustible, comme l’herbe sèche ou les feuilles mortes, peut s’enflammer et se propager extrêmement vite. Lorsqu’il fait soleil et que le vent se met de la partie, le risque de danger d’incendie peut devenir extrême en quelques heures.

« Comme le processus de verdure n’est pas encore complété, les sols secs favorisent la propagation du feu », insiste Jacky Piquette.

Permis de brûlage

Les pompiers municipaux émettent des permis de brûlage sept jours par semaine et ceux-ci sont dédiés uniquement pour des abattis, comme des branches ou des arbres coupés.

Lorsqu’une personne fait la demande d’un permis, un représentant du service des incendies se rend sur les lieux pour évaluer la situation.

« On essaie d’en émettre le moins possible. Nous encourageons plutôt les gens à se rendre dans un écocentre pour se départir des matières », conclut Jacky Piquette.

 

 

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