Faits divers

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Cochon miniature : la propriétaire de Bacon a reçu un 2e avis

Le 14 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 14 septembre 2016
Par Karine Desrosiers

MICROCOCHONS. La propriétaire du cochon miniature Bacon, le même qui a fait sensation lors de la dernière séance du conseil de ville de Trois-Rivières, a reçu un deuxième avis de la SPA Mauricie, mardi matin. Catherine Richard-Daigneault a jusqu’au 20 septembre pour se débarrasser de son compagnon.

Des représentants de la Société protectrice des animaux de la Mauricie se sont présentés à son domicile, mardi, pour lui remettre l’ordre de s’en départir en main propre. Elle avait déjà reçu un premier avis en ce sens à le 16 août dernier à la suite d’une plainte du voisinage.

Prête à tout pour garder son cochon miniature, la Trifluvienne s’étaient donc déplacée à la séance du conseil municipal, le 6 septembre dernier, pour interpeler les élus sur cette situation qu’elle estime «très injuste». Le maire Yves Lévesque s’était d’ailleurs montré sensible à sa cause et ouvert à la discussion.

Malheureusement, il semblerait que de nouvelles plaintes ont été acheminées depuis, et ce, toujours par la même personne. Ce sont des préjugés qui sont à l’origine de l‘inconfort de la plaignante, a soutenu Catherine, et non en lien avec du bruit ou des odeurs.

À noter que le règlement de la Ville de Trois-Rivières stipule qu’«un animal de ferme» ne peut être autorisé qu’à l’intérieur d’une zone agricole.

Or, Catherine Richard-Daigneault estime que la règlementation à ce sujet n’est pas claire, puisque Bacon n’est pas un animal de ferme, mais il n’est pas non plus encore considéré comme un compagnon domestique. D’ailleurs, devant ce «flou» administratif, plusieurs villes «tolèrent» la présence de cochons miniatures sur leur territoire.

La propriétaire de Bacon n’a pas encore réussi à obtenir cette dérogation. Malgré son plaidoyer, elle n’avait pas réussi à convaincre les élus municipaux de modifier le règlement, du moins, pour l’instant.

Déterminer à garder son cochon domestique à la maison, Catherine Richard-Daigneault est prête à se rendre jusque devant un juge s’il le faut.

À noter que si elle ne se départit pas de son animal dans les délais prévus par la SPA Mauricie, elle recevra un constat d'infraction qu’elle pourra contester devant les tribunaux.

La pétition lancée par Catherine Richard-Daigneault sur le site web Change.org afin de faire reconnaitre Bacon comme un animal domestique à franchi le cap des 3 300 signatures jusqu’à maintenant.

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