Faits divers

Temps de lecture : 1 min 18 s

La fatigue au volant ou un malaise physique pourraient expliquer l'accident

Le 11 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 11 août 2014
Par Karine Desrosiers

ROUTE MORTELLE. Soit la fatigue au volant ou un malaise physique orientent le travail des enquêteurs de la Sûreté du Québec qui poursuivent leur investigation pour tenter de déterminer les causes du violent accident à l'origine d'un décès en fin d'après-midi de dimanche, au kilomètre 40 de la Route 169, dans la réserve faunique des Laurentides.

L'homme circulait alors en direction de Québec au volant d'une petite voiture et son jeune fils prenait place sur la banquette avant.

À la sortie d'une courbe, la voiture a déviée de sa voie pour se retrouver face à face avec une camionnette tirant une longue caravane à sellette. Le conducteur de ce dernier véhicule qui se dirigeait alors vers Hébertville a vainement tenté de projeter son camion et sa remorque vers le côté droit de la route pour éviter la collision.

Malheureusement, la petite voiture a d'abord heurté l'arrière du camion pour ensuite frapper violemment la caravane.

L'homme serait décédé immédiatement. Quant à son fils, il a été sorti de la voiture accidenté par des passants qui l'ont immédiatement éloigné du site de l'accident pour qu'il ne voie pas les conséquences du drame qui venait de se produire.

La caravane, quant à elle, sous la force de l'impact, s'est détachée du camion et a pris feu, laissant présager le pire car le véhicule transportait des bonbonnes de propane.

Les premiers intervenants arrivés sur les lieux ont été des pompiers de la SOPFEU qui ont vu de loin l'épaisse colonne de fumée qui s'élevait dans le ciel.

Dans le secteur de l'accident, au kilomètre 40, le téléphone cellulaire n'est pas opérationnel, ce qui a retardé d'autant l'appel des policiers, ambulanciers et pompiers des municipalités d'Alma, de St-Bruno et d'Hébertville qui ont été dépêchés sur les lieux.

L'accident s'est produit en fin d'après-midi et la route n'a été rouverte à la circulation qu'au milieu de la nuit.—F.P.

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