Vendredi, 19 avril 2024

Faits divers

Temps de lecture : 1 min 17 s

Marie-Pier Normand-Lejeune est transférée à l'Institut Pinel

Le 03 mars 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 03 mars 2015
Par Karine Desrosiers

ACCUSATION. Marie-Pier Normand-Lejeune, 22 ans, accusée de meurtre au second degré de son bébé naissant le 20 février dernier, sur la rue St-André, à Métabetchouan—Lac-à-la-Croix, ne s'est pas présenté en cour au Palais de justice d'Alma, ce matin, tel que prévu. Sous les recommandations de son médecin traitant, elle va être transférée dans les prochaines heures vers l'Institut Philippe-Pinel à Montréal, un hôpital psychiatrique universitaire à haute sécurité, où elle va recevoir des soins appropriés à sa condition.

La nouvelle date de sa comparution sera fixée au moment où les médecins jugeront qu'elle a retrouvé l'équilibre mental nécessaire pour bien saisir toute l'ampleur des accusations qui sont portées contre elle.

Marie-Pier Normand-Lejeune avait comparue une première fois, via une conférence téléphonique entre le Palais de justice d'Alma et son lit d'hôpital. Elle avait alors été formellement accusée de meurtre au second degré pour la mort de son enfant retrouvé mort-né, le vendredi 20 février dernier, dans une poubelle attenante à sa résidence, sur la rue St-André à Métabetchouan.

Marie-Pier Normand-Lejeune devra se présenter en cour ce mardi 3 mars pour la tenue de son enquête préliminaire et répondre formellement à cette accusation de meurtre non prémédité qui a été portée suite aux éléments de preuve recueillis sur les lieux par les enquêteurs.

Rappelons que les examens préliminaires ont démontré que le nourrisson était encore vivant au moment où il aurait été placé dans un sac de plastique et déposé à l'extérieur, dans la poubelle.

La femme, considérée comme une accusée, est demeurée constamment sous surveillance alors que des agents correctionnels montaient la garde devant sa chambre au 4e étage du CSSS de Lac-St-Jean-Est.

Dans les conditions découlant de l'accusation, elle n'a pas le droit de tenter d'entrer en communication avec les deux personnes qui se trouvaient sur place le soir des événements, soit son conjoint et sa belle-mère.

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