Faits divers

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Opération Modeste : 27 mois pour Garand-Dion

Le 04 février 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 04 février 2016
Par Karine Desrosiers

DROGUE. Arrêté en décembre 2013, dans le cadre de l’opération Modeste, Pascal Garand-Dion a connu sa sentence au Palais de justice de Roberval.

Celui-ci faisait face à plusieurs dossiers pour complot, trafic de cocaïne, possession de méthamphétamine, champignons magiques, LSD, cannabis et résine de cannabis, ainsi que pour la possession d’une somme d’agent de moins de 5000$.

Après analyse des faits, le juge Pierre Simard a décrété que Pascal Garand-Dion purgera une peine de 27 mois. Dans sa décision le juge Simard a pris en considération divers facteurs. L’absence d’antécédents, le plaidoyer de culpabilité, l’impact des procédures judiciaires et la scolarité font partie des éléments atténuants. En contrepartie, la nature de la substance, son rôle et sa présence dans un réseau de trafic structuré, les répétitions des transactions, l’appât du gain, ainsi que le rapport présentenciel sont des facteurs aggravants.

Pascal Garand-Dion a fourni de la cocaïne à 16 reprises à Daniel Tremblay et Dany Flamand, qui dirigeaient ce réseau. Les deux hommes se dirigeaient à Québec pour se ravitailler auprès de Pascal Garand-Dion.

L’accusé avait été remis en liberté pour la durée des procédures, mais arrêté à nouveau en mai 2014, lors d’une opération qui avait mené à 11 arrestations.

Comme il purge actuellement une peine pour un dossier différent, Pascal Garand-Gagnon ne bénéficie d’aucune peine provisoire.

23 mois pour Dave Gagnon

Arrêté en septembre pour introduction par effraction dans le but de commettre un méfait, menace de mort envers un agent de la paix, dommage à la propriété de l’État, méfait sur des biens publics et bris de probation, Dave Gagnon restera derrière les barreaux pour les 16 prochains mois. Le juge Pierre Simard il a accordé une peine de 23 mois.

Le juge a mentionné que les gestes commis par le détenu font appel à la violence et démontre que l’homme à un manque de contrôle sur lui-même. Aucun facteur atténuant ne pouvait être pris en cause. De plus, Dave Gagnon possède des antécédents en matière d’enlèvement, extorsion et introduction par effraction. Celui-ci avait déjà purgé une peine d’emprisonnement de 22 mois, qui au dire du juge s’est avéré inefficace.

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