La saga judiciaire de Pascal Pilote s’est finalement terminée, jeudi dernier, au palais de justice d’Alma. L’homme d’affaires est condamné à effectuer 240 heures de travaux communautaires en 15 mois.
Il faisait face à des chefs d’accusation de voies de fait avec lésions, de harcèlement criminel envers son ex-conjointe et de bris d’engagement.
Sa sentence comprend également 37 jours de détention qu’il a déjà purgés, ainsi qu’une période de probation de trois ans, avec un suivi la première année.
«J’ai eu une mauvaise passe et je me suis repris en main. […] Je vais redevenir un actif positif pour la communauté. Je suis un homme d’affaires avant tout, je n’ai pas d’affaire ici», a-t-il soutenu, quelques minutes seulement, après son verdict au palais de justice.
Entente des partis
C’est une décision commune qui a été proposée par l’avocate de la Couronne, Me Mélanie Paré et celui de la Défense, Me Charles Cantin.
La procureure a affirmé avoir discuté de longues heures avec l’ex-conjointe de Pascal Pilote et en est arrivée à la conclusion que cette sentence, bien qu’elle ne soit pas la plus sévère, convenait à tous les partis.
Les rapports de l’agent de probation et du psychologue ont aussi joué en faveur de l’accusé, démontrant sa bonne volonté à se reprendre en main.
Pascal Pilote était accusé dans deux dossiers de voies de fait, commis dans des bars de la ville, ainsi que de harcèlement criminel envers la mère de ses enfants.
En mars dernier, il avait démissionné de son poste de conseiller municipal à la ville d’Alma.