Faits divers

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Secte Lev Tahor : mariages forcés et agressions

Le 17 janvier 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 17 janvier 2014
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Les membres de la secte juive Lev Tahor seraient sujets aux mariages forcés, aux agressions physiques et sexuelles ainsi qu’à une emprise psychologique du gourou.

C’est du moins ce que craint la justice québécoise qui a levé hier l’ordonnance de non-publication de témoignages concernant ce clan. C’est aussi pour assurer la sécurité des enfants du groupe que le tribunal québécois de la jeunesse avait ordonné, il y a deux mois, leur rapatriement au Québec.

Plusieurs familles de la secte, accompagnées des 14 enfants, ont quitté leurs résidences de Saint-Agathe-des-Monts, en novembre dernier, pour se réfugier dans le sud-ouest de l’Ontario.

Selon les informations rendues publiques hier au palais de justice de Saint-Jérôme, il arrive que des adolescentes de 14 ans soient forcées d’épouser des hommes parfois deux fois plus âgés qu’elles.

De plus, il ne serait pas permis aux femmes de montrer leurs pieds nus, ce qui les force à garder leurs chaussettes en tout temps, causant plusieurs problèmes hygiéniques.

L’éducation des enfants de la secte a également été remise en question par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Des travailleurs sociaux ont indiqué que les enfants n’avaient aucune connaissance mathématique de base et que leurs apprentissages portaient essentiellement sur la religion.

Selon la cour, le rabbin leur apprenait à craindre toute personne qui n’était pas juive.

Puisque la secte se trouve désormais en Ontario, un juge de cette province devra décider si les enfants seront confiés aux services de protection de la jeunesse ontariens ou s’ils seront renvoyés au Québec.

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