Faits divers

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Trafic de cocaïne: les 11 personnes arrêtées comparaissent

Le 27 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 27 juillet 2010
Par Karine Desrosiers

L’importante opération policière menée à Alma mercredi matin contre le trafic de stupéfiants a donné des fruits. En milieu d’après-midi, huit hommes et deux femmes ont comparu devant le juge Rosaire Larouche de la Cour Supérieure au Palais de justice d’Alma afin de répondre à différentes accusations en rapport avec le trafic de la cocaïne sur le territoire d’Alma.

Me Michèle Fortin, procureure de la Couronne, s’est formellement opposé à la remise en liberté de certains individus et imposant de sévères conditions à ceux et celles qui ont repris leur liberté avec la promesse de comparaître le 16 mars prochain.

Les comparutions n’ont finalement débutées que vers 15 h 20, devant une trentaine de citoyens venus entendre la teneur des accusations.

Il s’agit d’une accusation conjointe en relation avec le complot pour faire le trafic de la cocaïne, la vente et la possession.

Le juge Rosaire Larouche a imposé la détention jusqu’à lundi prochain à certains individus. Ils comparaîtront alors à nouveau pour leur enquête sur remise en liberté.

Il s’agit notamment d’Éric Paquet, 38 ans, de l’Avenue Bujold, à Alma, qui doit répondre à trois chefs d’accusation;

Gilles Tremblay, 63 ans, de l’Avenue Bujold à Alma contre qui pèsent trois chefs d’accusation;

Carol Boudreault, 53 ans, de l’Avenue du Pont Nord, contre qui pèsent trois chefs d’accusation;

Pierre Tremblay, 40 ans, de la rue Gauthier à Alma, contre qui pèsent trois chefs d’accusation;

Yves Simard, 50 ans, du Chemin Boudreault à Alma, contre qui pèsent trois chefs d’accusation.

Dans les autres dossiers, les personnes ont été remises en liberté moyennant une caution et de sévères conditions, dont l’interdiction de communiquer entre eux attendus que toutes ces personnes se connaissent entre elles. Également, l’interdiction vise spécifiquement la fréquentation de quatre bars du territoire d’Alma et de leur stationnement, soit Le Casino, le Perroquet, L’Impérial et l’Union. À ces endroits, les enquêteurs ont accumulé des preuves comme de quoi des transactions illégales de vente de cocaïne s’y déroulaient.

Les gens remis en liberté avec l’engagement de comparaître à nouveau le 16 mars prochain sont :

Nicolas Bouchard, 24 ans, de la rue des Bruyères à Alma, fait face à deux chefs d’accusation. Une caution de 500 $ et de sévères conditions entourent sa remise en liberté;

Vicky Tremblay, 39 ans, du Chemin Boudreault (conjointe d’Yves Simard, incarcéré) fait face à un chef d’accusation. Une caution de 500 $ et de sévères conditions entourent sa remise en liberté;

Roger Brideau, 54 ans, de la rue Ste-Anne à Hébertville-Station, fait face à un chef d’accusation. Une caution de 500 $ et de sévères conditions entourent sa remise en liberté;

Mario Paquette, 42 ans, de la rue Scott Ouest à Alma fait face à un chef d’accusation. Une caution de 3500 $ a été imposée et de sévères conditions entourent sa remise en liberté;

Finalement, Josée Blackburn, conjointe de Mario Paquette, fait face à trois chefs d’accusation. Une caution de 3500 $ et de sévères conditions entourent sa remise en liberté.

Ces personnes exerçaient donc un contrôle assez majeur de la vente de cocaïne sur le territoire de Ville d’Alma.

Rappelons que c’est vers 6 h 30 ce mercredi matin que quelque 70 policiers de la Sûreté du Québec, assistés de leurs confrères de la Gendarmerie Royale du Canada, ont mené une série de perquisitions à Alma et les environs à la recherche d’individus reliés au monde de la drogue.

Cette opération d’envergure visait le trafic de stupéfiants sur le territoire de la MRC Lac-St-Jean-Est.

Cette enquête a débuté en 2007 suite à de nombreuses plaintes de la part de citoyens concernant notamment le trafic de cocaïne à partir d’établissements licenciés.

Les enquêteurs du poste de la MRC Lac-St-Jean-Est, appuyés par leurs confrères de l’Escouade régionale d’enquête, ont mené cette enquête de façon conjointe afin d’identifier la tête du réseau et la structure de distribution dans les différents bars de la communauté.

Les accusations portent sur le gangstérisme, le trafic de cocaïne et le complot pour trafic de cocaïne. Plusieurs biens infractionnels reliés à la commission d’infractions criminelles ont été saisis lors du démantèlement de ce réseau.

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