Faits divers

Temps de lecture : 2 min 40 s

Vol d'auto, aquarium brisé et cannabis: trouvez le lien !

Le 26 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 26 août 2014
Par Karine Desrosiers

Vol d'auto, aquarium brisé et cannabis: trouvez le lien !

XXX. Les policiers en voient de toutes les couleurs. Ainsi, un vol d'auto et une plainte pour méfaits sur un aquarium ont également conduit à une accusation de possession de cannabis.

Tout a commencé quad les policiers ont enregistré une plainte pour le vol d'une camionnette Dodge RAM 2011 de couleur bleu. Généralement, dans ce genre de vol, le véhicule disparait à tout jamais et on n'en entend plus parler.

Le lendemain de ce premier événement, les policiers se rendent chez un individu, connu des policiers, pour enregistrer une plainte concernant des méfaits commis sur l'aquarium de l'homme en question, méfaits réalisés par une femme connue de l'individu.

Au moment de prendre cette déposition, les policiers ont rapidement remarqué sur le bureau juste à côté de l'aquarium, une quantité significative de cannabis permettant de porter des accusations pour possession simple de stupéfiants.

Au moment de compléter ces deux rapports, les policiers reçoivent un appel concernant une bagarre entre deux femmes dans le secteur de St-Gédéon, dont celle qui aurait commis les méfaits sur l'aquarium.

Finalement, au moment de quitter l'endroit, une dame est arrivée sur les lieux au volant d'un camion… Dodge RAM 2011, précisément celui volé la veille.

La femme en question a elle-même avoué être l'auteur du vol.

Tout ce beau monde va donc se retrouver à brève échéance devant le tribunal pour tenter de démêler le tout.

Individu désarmé Dans le secteur de St-Nazaire, une chicane de couple a mal tourné. L'homme en état d'ébriété avancé s'est enfui avec le véhicule de la Dame. Une plainte a été déposée aux policiers en mentionnant le numéro de la plaque du véhicule et en signifiant que l'individu était en état d'ébriété et avait une conduite dangereuse. Entretemps, un appel logé au #911, sans toutefois laisser de message, a mis la puce à l'oreille des policiers. L'ordinateur a eu le temps de déceler que l'appel en question provenait de la même adresse civique que la plaque du véhicule recherché. En arrivant à l'adresse en question, les policiers ont vu un homme qui semblait vouloir entrer dans la maison par une vitre. Un policier s'est alors avancé sur la galerie pour l'intercepter. Il est cependant arrivé face-à-face avec un homme tenant un fusil de chasse de calibre .44. La réaction a été automatique: le policier s'est alors rué sur l'individu en question et les deux sont tombés à la renverse par-dessus la rambarde, quelque quatre pieds plus bas. Le policier a ainsi réussi à maitriser l'homme violent. L'arme en question était chargée et dans ses poches de l'individu, on a retrouvé quatre autres munitions. Une kyrielle d'accusations seront portées contre cet homme dont l'absence de permis requis pour posséder une pareille arme à feu, il n'avait pas de permis de conduire ainsi que conduite en état d'ébriété. Quant à l'altercation avec le policier, d'autres accusations pourraient intervenir dont voie de fait sur un agent et résistance à son arrestation.

Coups de semonce Il arrive parfois que les gens n'utilisent pas nécessairement le bon moyen pour aviser un voisin trop bruyant. Ainsi, à Labrecque, une Dame devra sans doute répondre de l'utilisation négligente d'une arme à feu. L'histoire ne dit pas depuis combien de temps la dispute avec son voisin pouvait durer. Cependant, en fin de semaine, exaspéré par le bruit et la musique, la Dame en question s'est approché du terrain de son voisin, vers 6 h du matin. À l'aide d'une carabine de calibre .22, elle a tiré quatre coups de semonce en l'air pour bien faire comprendre à son voisin récalcitrant qu'elle en avait marre de son comportement et du bruit. Naturellement, la façon de faire de la Dame a résulté en une intervention des policiers qui ont ramené le calme et saisi l'arme. Les accusations suivront en conséquence quand toute l'enquête sera complétée dans ce dossier.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES