Pendant près d’un siècle, les écoles de rang étaient partout. Pratiquement aucun rang n’y a échappé. Remplacées graduellement par les écoles de ville et village, à la suite de l’étatisation de l’éducation, elles auront été, bien souvent, le seul moyen d’enseigner aux enfants.
Le nombre de ces écoles de rang est impressionnant. À titre d’exemple, Hébertville, en 1870, en comptait dix, Roberval en a compté onze, Saint-Augustin, cinq!
Beaucoup d’entre vous êtes allés dans ces écoles, qui existaient encore à la fin des années 1950. Quelques-unes ont survécu un peu plus longtemps.
Comme toujours, en matière d’histoire, il faut éviter de regarder le passé avec les yeux d’aujourd’hui. Ce qui suit pourra sembler épouvantable pour certains, mais en ces temps difficiles, ces écoles reflétaient simplement la normalité de la situation globale.
Les yeux d’enfant
Autre aspect à ne pas négliger, les souvenirs qu’en ont les gens, aujourd’hui, passent par leurs yeux d’enfant. Si, à l’époque, la situation difficile de ces écoles était inacceptable, même pour plusieurs adultes, pour les enfants qui y étaient, c’était ça, la vie. Souvent, de merveilleux souvenirs demeurent, malgré les inconvénients évidents.
L’éducation en milieu rural, de la colonisation à 1960
Tout le monde connait l’expression populaire J’ai utilisé le système D. D, pour débrouillardise. C’est-à-dire, faire ce que l’on peut avec ce que l’on a. Ceci représente très bien les écoles de rang de notre région et de partout ailleurs au Québec.
Dans un environnement où il suffisait de soulever une pierre pour trouver un enfant, où l’éducation n’était pas obligatoire et les distances entre les habitations, très grandes, les écoles de rang ont assuré une éducation minimale, à plusieurs générations d’enfants.
Dans le livre Historique du canton Racine, Sainte-Marguerite-Marie, il est mentionné que certains élèves devaient se rendre à l’école du village en traîneau à chiens. Il fallait donc rapprocher l’éducation des enfants. Ainsi apparurent les écoles de rang.
Le lieu physique
Le scénario, bien que pouvant différer, est souvent le même. Devant le besoin d’avoir une école pour les enfants d’un rang, l’un des colons propose sa propre maison. Une enseignante est engagée et elle se lance dans l’aventure.
Souvent sans programme, parfois sans diplôme, elle ramasse les enfants du rang et transmet ce qu’elle connaît.
Pour ne citer que deux exemples, les premières écoles de Saint-Augustin et de Saint-François-de-Sales étaient, en fait, des camps en bois rond.
Évidemment, pour le matériel scolaire, on repassera. Chanceux étaient ceux qui avaient un globe terrestre, ou une carte du monde!
Quelque temps plus tard, les choses se structurent un peu plus. Une petite école est enfin construite. Pas le grand luxe, mais assez pour pouvoir respirer un peu.
Source: Société historique du Lac-St-Jean.
L’équipement de base fait aussi parfois défaut. On pourrait se dire que le minimum, pour les élèves, serait d’avoir une chaise. Eh bien, non…
Extrait du rapport d’inspection de novembre 1950, par Charles-Edouard Boily, secteur Roberval:
Les institutrices des écoles No 2 et 4 (petits) désirent avoir quatre chaises pour les élèves d’en arrière qui sont adossés au mur. Je vous prie de les leur fournir. Au No 6, il n’y a qu’une chaudière découverte pour l’eau à l’usage des élèves. Le Bureau d’Hygiène ne peut tolérer cela; il exige qu’il y ait des fontaines à robinet partout.(1)
L’état sanitaire
Je voudrais bien ici avoir un regard angélique et dire que tout était parfait. Cela ne sera pas possible. Si nous pouvons supposer une grande variabilité selon les lieux et les écoles, le portrait, à ce niveau, est plutôt sombre.
En août 1959, un inspecteur de l’éducation fait sa tournée dans ce même secteur. Voici un extrait de son rapport qui, vous le lirez, ne laisse aucun doute sur la question.
École No 1: Froide, très sale, toilettes fonctionnent mal.
École No 2: Pas d’eau, pas d’électricité, pas de toilettes, école à confisquer.
École No 3: Froide, toilettes ne fonctionnent pas, aucune ventilation, école à confisquer.
École No 4: Très froide, très sale, toilettes ne fonctionnent pas, à confisquer.
École No 6: Manque de fenêtres, malpropre, toilettes sentent très mauvais.
École No 7: Poêle brisé, très sale, très froide, toilettes ne fonctionnent pas, à confisquer.
Ecole No 10: Passable.
École du cran: Assez bien entretenue, passable.(1)
Ce tour d’horizon laisse pantois. En effet, nous étions tout de même en 1959, pas au début de la colonisation!
Les enseignantes
Personne, ici, ne peut douter de leur dévotion à la cause de l’enseignement et de leur courage.
Mal payées, elles devaient, en plus d’enseigner, souvent s’occuper du bâtiment lui-même, veiller au chauffage et à l’entretien, et beaucoup plus. Heureusement, plusieurs parents des élèves inscrits, et les enfants eux-mêmes, participaient à ces travaux.
Ainsi, à Normandin, en 1888, Mlle Marie Coudé, de Saint-Prime, est engagée au salaire de 50$, plus 1$ pour l’allumage du poêle.
Autre exemple éloquent: impossible de passer sous silence la jeune institutrice, Joséphine Néron, 16 ans, qui, soir et matin, partait de l’Anse de Roberval, pour se rendre enseigner à l’école du Cran, à pied. Une distance de près de dix kilomètres. Nous étions en 1889.
Si ça, ce n’est pas de la détermination…
Source: Courtoisie Lise Dion
Malheureusement, sans en vouloir à ces institutrices dévouées, le manque de qualification était parfois criant.
Le 10 mai 1954, ce même inspecteur Boily dépose son rapport pour le secteur Roberval:
J’ai fait l’examen du deuxième semestre dans toutes les écoles de votre municipalité, je vous assure que le résultat n’en est guère encourageant et relève qu’un niveau très peu élevé de l’enseignement est donné.
Plus de la moitié de vos institutrices ne sont pas diplômées. Elles n’ont, en général, aucune notion de l’art d’enseigner et ne possèdent rien de l’idéal d’une véritable éducatrice (…)
Je me demande comment il se fait qu’avec des écoles avantageuses comme la vôtre, à proximité de la Ville de Roberval, vous ne réussissiez pas à engager des institutrices diplômées et compétentes. (il proposait de payer plus cher les institutrices)
(…) Il y a assez longtemps que vos écoles croupissent dans cet état d’infériorité et placent ainsi votre municipalité au tout dernier rang de mon district.(1)
Encore une fois, sans généraliser, il y avait en certains endroits, des trous béants quant à la qualité de l’enseignement.
Autre situation que les enseignantes devaient subir: elles étaient toutes congédiées, à chaque fin d’année scolaire. Elles recevaient cette missive cruelle de la part des commissaires scolaires:
J’ai l’honneur de vous informer qu’à leur réunion de mai, messieurs les commissaires ont décidé de ne pas requérir vos services pour enseigner à l’école No 7 pour la prochaine année scolaire.(3)
Le but de ces congédiements de masse était de s’assurer que les enseignantes avaient gardé des bonnes moeurs pendant l’été, n’avaient pas trop été vues dans les soirées dansantes et n’étaient pas enceintes.
M. Lionel Girard, qui a été inspecteur de ces écoles dans ces années, témoigne de son sentiment face à ce phénomène, dans son autobiographie:
Au cours de ma carrière, que d’institutrices qui s’étaient arraché le cœur à bien enseigner, j’ai vu pleurer et se décourager en recevant cette monstruosité digne des traitements infligés aux esclaves.
La vie dans ces écoles
Tout ce qui précède relève des yeux d’adultes. Pour les enfants, ces petits détails n’étaient, somme toute, pas très importants. On faisait avec, tout simplement.
La meilleure façon de bien comprendre la vie au quotidien des élèves de ces écoles de rang, c’est encore de lire leurs témoignages.
Voici des extraits de deux autobiographies, diffusées pour la première fois. M. Lionel Girard, de Roberval, dans les années 1920, et M. André Côté, de Vauvert, dans les années 1950.
Source: Courtoisie Lise Dion, qui a également fréquenté cette école et qui devait marcher deux kilomètres pour s’y rendre.
Certains extraits sont savoureux et vous accrocheront un sourire. Souvenirs assurés pour plusieurs!
Le bois et le chauffage
Durant les récréations, en début d’année scolaire, les élèves étaient mis à contribution, afin d’entrer, dans la remise prévue à cet effet, le bois de chauffage. Plusieurs cordes de bois serviraient, au cours des longs mois d’hiver, à chauffer la petite école de rang.(2)
Je me souviens très bien, des matins très froids, où la température de la salle de classe ne permettait pas aux élèves de prendre place à leur pupitre avant le milieu de l’avant-midi. La maîtresse demandait alors aux élèves de se regrouper autour du poêle à bois pour profiter de sa chaleur.(2)
À chaque matin, la maîtresse désignait au moins un élève, parmi les plus âgés, pour alimenter les poêles à bois durant toute la journée, autant celui installé dans la cave, que celui du rez-de-chaussée.(2)
Un espace avait été prévu dans la cloison pour y intégrer un poêle à bois en fonte à deux ponts. Ainsi placé il réchauffait, à la fois, la classe et la résidence.(3)
Certains matins, personne n’enlevait son manteau, ou son makina, en entrant, car le froid était trop grand et intense à l’intérieur (3).
Source: Société historique du Lac-St-Jean.
Les filles
M. André Côté, de Vauvert, raconte comment il se transformait en protecteur de deux de ses petites voisines, pour qu’elles ne se fassent pas attaquer par un coq-dinde et un chien menaçant. Il avait sept ans:
Avant qu’elles n’arrivent devant chez moi et la demeure de nos voisins d’en face, j’allais à leur rencontre et au moment d’atteindre la zone en question, je m’armais d’un long bâton et je m’élançais hardiment vers les méchantes bêtes, les poursuivant en courant derrière et en les refoulant jusqu’au fond de la cour du père Osias. Mes deux compagnes avaient maintenant la voie libre et pouvaient donc continuer, sans crainte, leur marche vers la petite école de rang.(2)
Source: Société d’histoire Maria-Chapdelaine, P282 Fonds 75e de Saint-Thomas-Didyme.
L’enseignement
…notre école de rang regroupait des élèves de sept niveaux, c’est-à-dire de la 1ère à la 7e années du primaire. Chaque division regroupait cinq à six élèves, maximum. Il faut imaginer à quel point cela devait demander beaucoup de travail de préparation pour l’institutrice. Elle devait préparer la matière pour différents groupes, afin d’assurer de la matière selon chacun leur niveau d’apprentissage.(2)
Pour certaines matières scolaires, comme l’arithmétique, ou le français, les plus vieux et surtout les meilleurs des classes de 6e et de 7e années devenaient pour l’occasion, nos mentors. Ils intervenaient auprès de chacun pour nous aider à mieux assimiler la matière,…(2)
Il faut avouer que les plus malins, parmi ceux qui devaient faire de la copie en trop grande quantité, usaient parfois de ruse. En effet, certains pouvaient utiliser plusieurs crayons installés et collés l’un par-dessus l’autre, leur permettant de copier deux, trois et même quatre fois le même texte en simultané.(2)
Mlle Lévesque (L’enseignante), comme les institutrices rurales d’alors, enseignait dans une école à six divisions. Il lui fallait montrer à lire et à écrire à ses bébés, montrer les quatre opérations aux élèves de première et deuxième.
Faire apprendre le Français à tout son monde; et en plus commencer à montrer les fractions à ceux de e , ajouter l’enseignement de l’histoire et de la géographie aux élèves de 4e et le catéchisme à ceux de 5e.(3)
Source: Courtoisie Anick Dallaire, petite-fille des premiers colons de Bégin.
Chaque élève avait son ardoise, qui mesurait plus ou moins douze pouces par huit pouces. On écrivait à l’aide du crayon d’ardoise qui nous faisait grincer des dents lorsqu’on le plaçait dans une position trop verticale. Le crayon d’ardoise était une tige faite de pierre d’ardoise moulue et de colle.(3)
… On crachait légèrement sur l’ardoise et le nettoyage se faisait à l’aide du coude de la chemise, du gilet ou du veston. Ne nous inquiétons pas inutilement de la propreté! (3)
Les devoirs
… je me souviens de la joie que je ressentais quand je retrouvais, dans mes cahiers d’exercices, de beaux collants de toute nature, mais le plus souvent des autocollants d’anges et de personnages de la Sainte-Famille: Jésus, Marie, ou Joseph.(2)
…il m’est déjà arrivé d’omettre de faire mes devoirs et d’avoir dû me justifier auprès de la maîtresse. Je me rappelle, tout spécialement, de cette fois, j’étais possiblement en 3e année, le motif allégué pour me justifier était sûrement tiré du plus profond de mon imagination d’enfant. Croyez-le ou non, j’expliquai à la maîtresse que j’avais été malade et que j’avais fait une crise cadillac!(2)
Les enseignantes
Certaines punitions, ou châtiments, étaient imposés aux moins vaillants et/ou disciplinés. Dépendamment de genre de manquement, le récalcitrant pouvait se mériter, par exemple: des devoirs supplémentaires, des copies de pages du dictionnaire, de la retenue après la classe, d’aller à genoux dans le coin de la classe, à l’occasion des coups de strap sur les mains, etc.(2)
C’est dans cette maison que Mlle Lévesque (l’enseignante) trouva pension. C’était très dur pour elle aussi, car en plus de vivre éloignée de sa famille (Kamouraska), elle devait vivre loin de son école. Je la revois marcher dans la neige, le matin et le soir, dans des chemins non entretenus
d’alors.(3)
…(Les résultats) des élèves étaient proclamés en pleine chaire. Ainsi, tous les paroissiens savaient les noms des cruches et des bolés de la paroisse. Les résultats officiellement proclamés permettaient à monsieur et à madame tout-le-monde de classer les institutrices en bonnes et en pas bonnes…(3)
L’institutrice arrivait généralement vers les huit heures et demie. En hiver, elle gardait son manteau, ses bottes et parfois ses gants, s’approchait du poêle et travaillait sur une petite table mise à sa disposition, à faire ses corrections ou sa préparation de classe.(3)
…sans crier gare, cinq de ses enfants d’âge scolaire vinrent s’inscrire à l’école. Ils arrivaient comme ça, n’ayant ni livres, ni cahiers, ni crayons… Je revois encore la surprise de Juliette (L’enseignante) à l’arrivée ces nouveaux venus.
Enfin… Elle ne pouvait faire autrement. Les élèves leur prêtaient les manuels scolaires et le nécessaire pour écrire. Notre gros problème était d’éviter de les coller afin de ne pas attraper leurs poux!(3)
Source: Société d’histoire Maria-Chapdelaine, P277 Fonds Juliette Duchesne
Un coup pendable
…Un seul objet était nécessaire pour exécuter ce plan, soit une grande corde à moissonneuse, qui serait installée de bord en bord du chemin… Il ne restait donc plus qu’à attendre que la maîtresse quitte l’école de rang… une méchante surprise l’attendait à plein milieu de la côte, les trois comparses avaient tendu leur fameuse corde de part en part du chemin, l’attachant solidement aux piquets de clôture. Ils espéraient, rien de moins, que de faire perdre pied à l’innocente victime et de lui faire échapper la pile de livres et de cahiers d’exercices qu’elle portait dans ses bras. (2)
Les toilettes
Pour ce qui est des services de toilettes c’était autre chose. Le personnel féminin utilisait le pot de chambre, ou le vase de nuit, selon l’appellation propre au milieu. En été le vase était vidé sur le tas de détritus de la ferme.
En hiver, le vase de nuit était vidé au bout de la galerie, à l’extrémité la moins visible du chemin, formant un monticule qui n’était pas sans causer des maux de tête au moment de la fonte des neiges.(3)
La gent masculine utilisait les étables ou les écuries comme toilettes. Si, au cours de la nuit un besoin se faisait sentir, même en hiver, on sortait comme ça, sur la galerie et on se soulageait en pleine nature, ajoutant au monticule au bout de la galerie…(3)
Source: Société historique du Lac-St-Jean.
En hiver, la température des toilettes était la même qu’au-dehors, car le hangar n’avait été construit que d’un seul rang de planche… Il va de soi que papier à toilette, connaît pas.
Je me rappelle qu’on cherchait l’écorce des rares morceaux de bouleau, ou de merisier, ou qu’on ne faisait rien! Car il fallait faire attention pour ne pas se salir les mains, car il n’y avait pas d’eau dans l’école.(3)
Détermination et nécessité du savoir
Ces écoles, bien que très imparfaites, témoignent en fait de la volonté de toute une région de donner à ses enfants une éducation de base. Il serait facile aujourd’hui de juger ceci ou cela.
Toutefois, avant de porter ces jugements, il serait utile de mettre le tout dans son contexte. Ces écoles de rang sont le résultat d’un travail d’équipe de chacun des rangs.
Du cultivateur, qui voulait une éducation pour sa famille, à l’enseignante, qui y voyait une nécessité pour le bien de tous, en passant par les enfants, qui participaient autant que les adultes aux divers travaux pour maintenir l’école en fonction, en plus de leurs études quotidiennes.
Les deux personnes, dont les autobiographies ont été présentées ici, sont issues de ces écoles de rang. C’est à ces endroits qu’elles ont appris à écrire.
Tellement bien d’ailleurs que, bien des années plus tard, elles ont pris la plume pour rédiger leurs mémoires. Ce qui est, en soi, un bel exploit de diffusion de notre mémoire collective.
Sans ces écoles de rang, ces personnes n’auraient pas pu le faire…
Source: Wikipédia
Une invitation à témoigner!
Comme une partie de la population actuelle a fréquenté ces écoles de rang, il serait extrêmement intéressant que vous aussi, racontiez vos histoires et anecdotes!
Vous pouvez utiliser les différentes plateformes Internet de votre journal, soit en commentaires sur le site Internet, ou dans la publication sur Facebook.
Vous participerez ainsi à enrichir la connaissance de ces écoles, tout en témoignant de votre vécu auprès de la jeune génération!
Christian Tremblay, chroniqueur historique et administrateur de la page Facebook Lac-St-Jean histoire et découvertes historiques
https://www.facebook.com/histoirelacstjean/
Note: des droits d’auteur s’appliquent aux photographies et images de la chronique. Il est par conséquent interdit de les sauvegarder pour diffusion sans l’autorisation de la source mentionnée au bas de chacune.
1- Extrait du livre Roberval, j’ai un lac pour toi, de M. Gérard Guay.
2- Autobiographie de M. André Côté, de Vauvert, il a étudié dans une école de rang de ce secteur dans les années 1950. Extrais diffusés pour la première fois.
3- Autobiographie de M. Lionel Girard, qui fréquenta l’école numéro 7, dans le rang 1, à Roberval, dans les années 1920. M. Girard fut également, à l’âge adulte, l’un des inspecteurs de ces écoles. Document fourni par M. Laval Desbiens, son neveu. Extraits diffusés pour la première fois.
– Saint-Augustin, historique de l’école, Société d’histoire Maria-Chapdelaine.
– Saint-Cyrille de Normandin, 1878-1949, Société historique Maria-Chapdelaine.
– Historique du canton Racine, Sainte-Marguerite-Marie. Société historique Maria-Chapdelaine.
Bonjour, très intéressant comme article, j’aimerais savoir les écoles de rangs encore debout dans le secteur d’Alma et les alentours. Merci! Doublement Merci pour nous plonger dans le passé.
Bonjour, très intéressant comme article, j’aimerais savoir les écoles de rangs encore debout dans le secteur d’Alma et les alentours. Merci! Doublement Merci pour nous plonger dans le passé.
J’ai fréquenté l’école de rang des années 1950 à 1956. Petite école d’environs 15 élèves et 6 divisions. Parfois un seul élève se retrouvait dans une division (ce qui fut mon cas). En 1ère année l’école se trouvait à 1,5 km (rang 3) trajet à pied matin et soir peu importe la température. Exceptionnellement nos parents venaient nous reconduire (voiture- cheval) L’année suivante une école fait son ouverture dans le rang 4 (à ,5 km) que j’ai fréquenté jusqu’en 6ème. Je crois que cette école à fermé par la suite. Quelles expériences.
J’ai fréquenté l’école de rang des années 1950 à 1956. Petite école d’environs 15 élèves et 6 divisions. Parfois un seul élève se retrouvait dans une division (ce qui fut mon cas). En 1ère année l’école se trouvait à 1,5 km (rang 3) trajet à pied matin et soir peu importe la température. Exceptionnellement nos parents venaient nous reconduire (voiture- cheval) L’année suivante une école fait son ouverture dans le rang 4 (à ,5 km) que j’ai fréquenté jusqu’en 6ème. Je crois que cette école à fermé par la suite. Quelles expériences.
J’aimerais connaitre le salaire moyen d’une institutrice dans une école de rang en 1930. J’Écris un roman et j’ai besoin d’avoir ce renseignement s’il-vous-plaît. Merci
J’aimerais connaitre le salaire moyen d’une institutrice dans une école de rang en 1930. J’Écris un roman et j’ai besoin d’avoir ce renseignement s’il-vous-plaît. Merci
Bonjour
J’ai bien aimé l’article. Il contient de très bons renseignements. Et les photos sont très belles.