Le maire de la municipalité de Ste-Monique ne désespère pas et pense qu’au printemps 2012, la municipalité pourrait aller de l’avant avec un projet de quelque 3,2 M $ pour mettre en place un projet d’assainissement des eaux. Cependant, tout dépendra du financement qui sera consenti par le gouvernement du Québec.
Rejoint ce matin à son entreprise, Georges Bouchard affichait toujours un bel optimisme face à ce dossier qui « irrite » la population locale et celle de toute la région alors que Ste-Monique est la seule et dernière municipalité autour du lac Saint-Jean à déverser directement ses égouts dans le lac-Saint-Jean, via la rivière Péribonka.
« Nos deux réseaux d’égout et de pluvial sont jumelés et le tout se déverse dans la chute, sous le pont de la rivière Péribonka. C’est certain que ce n’est pas l’idéal », soutient Georges Bouchard.
La municipalité a donc procédé à l’analyse de quatre sites potentiels pour construire l’usine de filtration, la station de pompage et les bassins d’épuration mais un seul a été retenu dans le secteur industriel, près de la scierie Tremblay.
Présentement, on complète les plans et devis du projet et le tout sera déposé à l’automne auprès du ministère de l’Environnement.
« On a déjà parlé du dossier au ministre Serge Simard qui s’est montré sensible à notre problème. On espère que ce sera efficace », ajoute le maire Bouchard.
La municipalité a une capacité restreindre d’investissements. C’est pourquoi, on souhaite que le gouvernement adopte à l’endroit de Ste-Monique la même politique qu’autrefois, à savoir que Québec paierait 90 % de la facture totale, qui s’élèvera à plus de 3,2 millions $.
« On va finaliser nos plans et devis, on va déposer le tout au ministère à l’automne et après quoi, on va rechercher le financement du projet. Après quoi, on va aller en appel d’offres et les travaux pourraient débuter au printemps 2012 », scénarise avec optimisme Georges Bouchard.
Cependant, la réalisation tient à toute la question du financement car la municipalité devra aller en emprunt et l’on ne veut pas handicaper à long terme la faible capacité de payer des contribuables.
Déjà, le conseil municipal de Ste-Monique se réjouit du fait que la municipalité a pu bénéficier du programme PRÉCO qui a notamment permis de refaire dans son ensemble, les réseaux d’aqueduc et d’égout de la municipalité.
On arrive donc à la suite logique, soit l’assainissement.
Déjà, le ministère de l’Environnement a donné son aval pour que les égouts et les eaux de pluie se retrouvent dans le même réseau pour traitement, en raison des faibles quantités.
Rappelons que depuis 1992, la municipalité a déposé cinq demandes d’aide financière auprès du ministère de l’Environnement pour solutionner le problème des eaux usées.
