Florent Coulombe constate depuis quelques années la prolifération de la berce du Caucase dont la sève contient des toxines qui peuvent causer des désagréments à l’humain, et particulièrement dangereux pour les enfants. Étant donné que cette plante exotique envahissante se retrouve principalement sur une zone de terrain appartenant à Rio Tinto Alcan, Florent Coulombe a entrepris des démarches auprès de l’entreprise pour tenter de minimiser la prolifération de cette plante.
« La semaine dernière, lorsque j’ai communiqué avec la direction de la centrale du réseau électrique du secteur Delisle, j’ai eu l’impression d’avoir une bonne écoute. J’avais amené avec moi un dossier sur la berce du Caucase en plus d’expliquer ma situation. Mais depuis, je n’ai pas eu de retour. Je suis d’avis que c’est le temps d’agir pour tenter de contrer cette situation », souligne Florent Coulombe.
Cette plante envahissante s’est établie derrière son arborétum qui compte plus de 52 espèces d’arbres et arbustes de toutes sortes. On y retrouve des arbres qui se sont admirablement adaptés au climat de la région du Lac-Saint-Jean. La berce du Caucase prend de plus en plus d’ampleur. Elle a même commencé à s’implanter en face de la résidence.
« J’ai demandé l’intervention de RTA parce qu’une grande majorité des plants se retrouvent sur leur propriété, à l’arrière de la résidence. J’ai déjà essayé plusieurs produits pour éliminer la berce du Caucase, mais en vain. C’est une plante très résistante qui semble vouloir rire de mes tentatives d’intervention », ajoute Florent Coulombe.
« En y pensant un peu, je me suis dit que RTA devait posséder des produits industriels pour l’entretien de ses lignes électriques. En tant que citoyen, il m’est impossible d’avoir de tels produits et surtout les certificats d’utilisation, alors que RTA, ou ses sous-traitants peuvent avoir recours à ces produits. J’attends impatiemment une réponse. En ce temps de l’année, la période serait idéale pour contrer la croissance et la prolifération de la plante. En attendant, je vais tout de même couper les fleurs, les emballer dans un sac et y mettre le feu », poursuit Florent Coulombe.
Brûlures
La sève de la berce du Caucase contient des toxines qui, activées par la lumière rendent la peau très sensible au soleil causant des dommages aux cellules cutanées, des lésions apparentées à des brûlures, douloureuses et parfois graves.
Après guérison des plaies, des taches brunes ou blanches peuvent persister pendant plusieurs mois, voire quelques années. Les enfants sont particulièrement vulnérables étant donné la hauteur que peut atteindre la plane. « La berce du Caucase est majestueuse et spectaculaire. Elle est aussi attrayante et intrigante. À plusieurs reprises par le passé, j’ai remarqué la présence de plusieurs voitures dans le secteur, dont les occupants étaient tout simplement en admiration devant cette plante. Mais, c’est sans doute sans savoir les conséquences dont ils pouvaient s’exposer. Ce qui m’inquiète le plus, ce sont les enfants. Imaginez si ceux-ci décidaient de se cacher ou de jouer dans ce secteur! »
En ce qui concerne le bureau du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, les démarches de Florent Coulombe ont été vaines.
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