Ce sont plus de quinze jeunes actifs dans leur milieu qui se sont vus félicités récemment pour leurs implications, lors de la finale du concours « Je prends ma place ». Trois de ces candidats proviennent d’Alma soit Jean-Rémi Dionne et une mention spéciale du jury décernée à Claudie Bouchard et Dave Gosselin.
C’est en présence d’élus de la région, de la présidente du Regroupement Action Jeunesse, Cynthia Ruest, de représentantes du RECIF-02, d’administrateurs du Regroupement Action Jeunesse (RAJ-02) et de représentants d’organismes du milieu que les lauréats ont été dévoilés, à la Maison de la région.
Ce concours national, mis sur pied par le Secrétariat à la jeunesse en collaboration avec les Forums jeunesse régionaux du Québec, vise à valoriser la place et l’image des jeunes, par la reconnaissance de leur créativité, de leur audace et de leur talent. Cela se veut également un incitatif pour encourager les jeunes à s’engager dans leur milieu, à poursuivre leurs initiatives et à soutenir leur désir de prendre des responsabilités et de contribuer au développement de la société.
Jean-René Dionne
Son besoin de s’impliquer et de donner son temps lui est venu lors de ses études universitaires. Rapidement, Jean-Rémi s’est mis en contact avec des collègues qui militaient et s’impliquaient dans plusieurs comités et organisations. Il se joint à la radio étudiante et devient chroniqueur politique.
Ses études l’ont ensuite mené à l’étranger où il s’est intéressé particulièrement à la question des immigrants illégaux. À son retour au pays son envie de partager ses expériences scolaires a coïncidé avec son implication à la coopérative de solidarité IQ l’atelier. Il est maintenant président de la Coopérative artistique qui réunit une soixantaine d’artistes de la région. Il est créateur de la Revue d’art contemporain du SLSJ afin d’aider la reconnaissance de artistes locaux avec la collaboration de plusieurs partenaires tels que le CLD Lac-St-Jean, le Conseil régional de la culture, Ville d’Alma, Ville de Saguenay, Équipe Alma-Lac-St-Jean, la Conférence régionale des élus et plusieurs autres.
Maintenant coordonnateur pour le l’organisme En Forme-O-Lac, il cherche à développer les saines habitudes de vie chez les jeunes de 0-17 ans de la MRC Lac St-Jean Est, tout en favorisant les milieux défavorisés. Ce poste lui amène à siéger sur diverses Tables de concertation et comités. Il considère que ses implications sont une façon de participer à la société.
Claudie Bouchard
Cette jeune mère a trouvé la façon de concilier le travail, la famille et les implications sociales. C’est un besoin pour elle que de s’investir dans son milieu. Claudie a participé à plusieurs compagnes de financement, en plus de s’impliquer dans l’équipe d’animation pour le «Tour du lac à vélo» pour le Burkina Faso à deux reprises.
Après deux ans à se consacrer entièrement à sa vie personnelle, familiale et professionnelle, l’implication sociale lui manquait. Elle souhaitait contribuer activement à enrichir son milieu de vie et à participer socialement à développer et dynamiser son environnement. Elle se joint donc au conseil d’administration de la Boîte à bleuets. Elle s’est s’impliquée dans l’organisation d’activités telle que l’accueil de la clientèle, l’organisation du Marché de Noël et la réorganisation de l’effectif de l’organisme.
Dave Gosselin,
Très impliqué dès l’âge de 20 ans dans divers conseils d’administration, ce candidat a su faire sa place. Dave est maintenant à la tête d’entreprises de plus de 40 employés.
Père de 3 enfants, il se met au défi de concilier travail, implication et famille afin d’être un exemple pour eux. Il croit que les entreprises ont un rôle important à jouer socialement. C’est pourquoi ses entreprises sont partenaires d’évènements et de causes sociales dans le milieu. Par exemple l’Équipe Cycliste Nippour-Devinci, à titre de principal partenaire, mais aussi auprès de la Fondation sur la Pointe des pieds, la Fondation Jean-Allard, la Société de l’autisme, Travail de rue d’Alma et bien d’autres.
Rappelons que cette année, les grands honneurs reviennent à Marie Gilbert-Thévard qui, malgré son jeune âge, impressionne par son parcours d’implication, ses valeurs de justice, d’équité sociale et de respect de l’environnement. Toute jeune, Marie Gilbert-Thévard s’implique dans le groupe Amnistie Internationale et dans des comités d’organisation d’élections scolaires.
À l’automne 2009, elle se démarque par son implication dans le groupe « action-climat Saguenay » lors de l’organisation d’une manifestation citoyenne visant à dénoncer l’inaction du gouvernement Harper au sommet de Copenhague. C’est au conservatoire de musique de Saguenay qu’elle a eu vent pour la première fois du projet de construction d’une nouvelle salle de concert à Chicoutimi, projet de grande envergure dans lequel elle s’est impliquée à fond pendant plus d’une année.
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