La rivière Péribonka doit être mise à l’abri à l’intérieur d’une aire protégée

La rivière Péribonka doit être mise à l’abri à l’intérieur d’une aire protégée
La beauté des paysages le long de la rivière Péribonka pourrait être défigurée par la coupe forestière.

Le Comité de sauvegarde de la rivière Péribonka franchit une autre étape et vient de demander officiellement au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs de protéger la rivière Péribonka et le Lac Tchitogama de toute coupe forestière, projet hydroélectrique ou exploitation minière.

L’aire à protéger consiste en une réserve de biodiversité permettant les activités récréotouristiques et respectant les droits acquis (chasse, pêche, villégiature, etc…).

« Le projet englobe une surface approximative de 530 kilomètres carrés dont les trois quarts se situent dans le Plan Nord, passé le 49e parallèle. Plus précisément, il comprend une bande de 3 kilomètres de large par 80 kilomètres de long des deux côtés de la Péribonka à partir de l’embouchure du Lac Tchitogama jusqu’aux fourches de la rivière Manouane, ainsi qu’une bande de trois kilomètres de large sur la rive nord du Lac Tchitogama à partir de l’élargissement de la Rivière Blanche jusqu’à son déversement dans la Péribonka », précise dans un communiqué Ève Tremblay, porte-parole de l’organisme.

La demande de protection pour la rivière Péribonka et du lac Tchitogama est forte de l’appui des milieux touristiques et environnementaux ainsi que celui des quatre députés péquistes de la région.

Les appuis régionaux reçus proviennent notamment de Tourisme Alma-Lac-Saint-Jean, de l’Association touristique régionale du Saguenay-Lac-Saint-Jean, du Conseil régional de l’environnement et du développement durable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, du Clan Métis Centre-Nord du Saguenay, des députés Stéphane Bédard, Alexandre Cloutier, Sylvain Gaudreault et Denis Trottier, de la Corporation de développement de Lamarche, du Créneau d’aventure et écotourisme, de Fjord en kayak, d’Yves Ouellet, journaliste et auteur, d’Eurêko, action, protection et gestion environnementale de Mistouk sur le Lac, Complexe écotouristique international, du Club des Mushers jeannois, du Camp des Écorces, tourisme d’aventure & écotourisme et de Brise du lac Tchitogama, résidences de tourisme

Les appuis québécois reçus sont de Nature Québec, de L’Action boréale en Abitibi-Témiscamingue, de La Fondation Rivières, d’Aventure Écotourisme Québec et de la Fédération québécoise du canot et du kayak

La demande s’inscrit dans l’actuelle politique gouvernementale visant à protéger 12 % du territoire québécois. (20 % pour le Plan Nord).

Rappelons que la préservation de la biodiversité et des paysages exceptionnels de la rivière Péribonka et du lac Tchitogama est considérée comme essentielle pour le développement écotouristique international auquel est désormais voué ce territoire.

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