Mercredi, devant notaire, la direction du Groupe Le PAS et du Conseil de la Fabrique St-Joseph d’Alma, ont officiellement signé l’acte de vente et l’organisme communautaire de prévention, d’aide et de soutien en santé mentale a pris possession du bâtiment qu’il occupait déjà en location depuis 2003.
En activité depuis près de 20 ans, le Groupe le PAS avait quitté son local de la rue Sacré-Cœur, en mars 2003, pour s’établir dans les anciens locaux du presbytère St-Pierre, rue Harvey Est.
C’est en 2001 que l’on avait amorcé les négociations avec le Conseil de la Fabrique St-Pierre. À l’époque, l’organisme était en faveur d’une location mais la vente n’était pas dans l’air. « Le Groupe Le PAS venait de trouver un local vraiment conforme à ses besoins, surtout que l’organisme voulait ajouter un volet hébergement à la liste de ses services offerts. Ce service a été créé en 2005. Avec la réunion des trois paroisses (St-Pierre, St-Joseph et St-Judes), le nouveau conseil de Fabrique a alors manifesté une ouverture par rapport à la vente éventuelle du bâtiment », rappelle Frédéric Côté, directeur du groupe le PAS.
De là, une série de rencontres de négociations ont permis de trouver rapidement un terrain d’entente avec un prix et des conditions intéressantes ainsi que la garantie que le nouveau propriétaire garderait l’accessibilité communautaire. « La localisation du bâtiment, sa qualité de construction et l’esprit d’entraide qui émanent de ce secteur font que l’on peut penser avoir une belle continuité. Notre service d’hébergement compte présentement trois lits (un de crise et deux de transition) et l’on finalise présentement avec l’Agence de la santé l’ajout de deux autres lits pour cette année et l’on vise deux autres places l’an prochain, pour un total de 7 places en hébergement », ajoute Frédéric Côté.
Le PAS offre de l’aide individuelle, des groupes d’entraide et de soutien, un milieu de jour, de l’hébergement, un programme Répit/Dépannage et un programme d’intégration au travail et plus de tout le travail d’information et de sensibilisation de la communauté envers les problèmes en santé mentale.
Quant à la Fabrique St-Joseph, un peu comme dans le cas du presbytère St-Judes, ou de celui de Ste-Marie, elle retourne ainsi un bâtiment en le vendant à un organisme qui va poursuivre une mission humanitaire auprès de la communauté.