Avec plus d’une centaine de représentant des familles Pelletier en provenance d’aussi loin que la Maine, le New Hampshire ou l’Ontario, le 26e ralliement des familles Pelletier qui s’est déroulé à Alma en fin de semaine est un succès sur toute la ligne. Certes, les organisateurs auraient apprécié une plus grande participation des familles Pelletier de la région mais celles qui étaient présentes ont eu droit à toute une organisation.
Michel Pelletier, président du comité organisateur de ce 26e ralliement, soulignait en entrevue que son comité a tout mis en œuvre pour accueillir en terre Jeannoise les Pelletier en leur démontrant notre sens de l’hospitalité.
Il tient d’ailleurs à remercier la direction de Tourisme Alma-Lac-Saint-Jean qui a apporté une importante contribution pour la préparation des itinéraires touristiques et le montage des pochettes d’information remise à chaque participantes et participants.
Samedi soir, lors du vin d’honneur et du souper officiel du ralliement, les participants étaient de toute évidence ravis après une journée de rêve.
Après une visite de l’Odyssée des Bâtisseurs, les gens se sont retrouvés sur le bord du lac Saint-Jean, au Rigolet de Métabetchouan—Lac-à-la-Croix, pour le dîner. Après quoi, les autobus les ont amenés à Val-Jalbert pour l’après-midi.
Ce dimanche, on a tenu l’Assemblée générale annuelle de l’association, le tout suivi d’une messe spéciale à l’église St-Joseph et le brunch de clôture du ralliement.
Il s’agissait d’une grande première que ce rassemblement se déroule dans la région.
La présidence d’honneur de l’événement était assurée par Monique Pelletier, native de à Lac-à-la Croix et présidente du Conseil de gestion au Monastère des Ursulines de Québec où elle est également membre du Conseil d’administration de L’École des Ursulines.
Elle a pris la parole lors du souper officiel.
Rosaire Pelletier, ancien journaliste à Radio-Canada, a également parlé de son métier et de sa vie professionnelle.
Les familles Pelletier
Le nom Pelletier vient du mot latin pellis et signifie celui qui prépare, travaille ou vend des peaux, des fourrures. Les Grecs et les Romains considéraient les fourrures comme un signe caractéristique de barbarie. Mais, dès le VIe siècle, le goût des pelisses rares et précieuses s’empara des populations d’Occident. Ainsi, en France, Charlemagne portait, durant l’hiver, un pourpoint en peau de loutre.
En 1346, les marchands de fourrures ou pelletiers de la ville de Paris possédaient leurs statuts et privilèges. Rien de surprenant que ces commerçants, nombreux, héritèrent du patronyme Pelletier.
J.-Roland Pelletier, un fervent de l’histoire de ses ancêtres, affirme qu’il connaît 19 souches différentes de Pelletier au Canada français.
Il y a quatre grandes souches de familles Pelletier arrivées au Québec. Les 2 principales sont: Nicolas Pelletier premier arrivé en 1636, d’ailleurs son fils Nicolas est le premier canadien arrivé à Tadoussac en 1672 selon l’historien Russel Bouchard de Chicoutimi qui consacre un chapitre sur Nicolas Pelletier.
Nicolas Pelletier aurait pris la route des indiens, il remonta le Saguenay, la rivière Chicoutimi, le lac Kénogami et la Belle-Rivière et sur la rive de la Métabetchouan où il y a le Centre d’interprétation à Desbiens.
Nicolas Pelletier mourut à Chicoutimi le 12 février 1729 et enterré au cimetière de Chicoutimi.
Guillaume Pelletier (1641) originaire du Perche, né en 1598, il épouse Michelle Mabille le 12 février 1619. Défricheur, charbonnier, scieur de long, menuisier, il acquiert une terre à Beauport en 1644. Ils auront trois enfants. Cette souche est la plus nombreuse à ce jour. Selon statistique Québec les Pelletier viennent au 11e rang au Québec.
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