Mario, Jeannôt, Rodrigue et Romano livrent la marchandise en République Dominicaine

Du 15 au 23 décembre dernier, quatre citoyens d’Alma, Mario Lamontagne, Jeannôt Baron, Me Rodrigue Larouche et Romano Starmino, ont vécu une mission humanitaire hautement valorisante dans le batey de Baraguana, en République Dominicaine. En sept jours, ils ont livré la marchandise, soit la reconstruction complète d’une résidence qui abritera une petite famille de sept personnes. Cette petite maison est située juste à côté du dispensaire utilisé par le Collège d’Alma, notamment pour ses différents stages. « Pour moi, cette semaine a été la plus utile des 52 semaines de l’année 2011 », résume d’un trait Mario Lamontagne au nom de ses coéquipiers qu’il a entrainés dans cette belle aventure.

Mario Lamontagne est enseignant en Techniques policières au Collège d’Alma. Jeannôt Baron est un technicien retraité d’AbitibiBowater. Me Rodrigue Larouche est un avocat de réputation et Romano Starmino est étudiant en techniques policières au Collège d’Alma.

Mario Lamontagne en était à sa 5e mission en 6 ans, en République Dominicaine. L’an dernier, avec Romano Starmino, ils s’étaient rendus dans ce pays pour travailler à la rénovation du dispensaire utilisé par le Collège d’Alma.

C’est l’organisme Les Artisans de Paix Internationale des projets de Lise Gagnon en République-Dominicaine qui avait choisi la maison qui devait être rénovée et qui payait la facture des matériaux, soit quelque 1200 $.

Travaillant sous des températures avoisinant les 30 degrés C, les quatre almatois étaient à l’œuvre de 9 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 17 h 30.

« On ne prenait même pas de pause. On s’assurait de bien se couvrir d’une épaisse couche de crème solaire et ça avançait rondement », souligne Me Rodrigue Larouche.

« On leur a fait découvrir les vis. Là-bas, c’est le clou qui domine dans la construction. Nous, on avait apporté des vis à bois et des vis à tôle et ça permettait de monter rapidement la structure », ajoute Jeannôt Baron.

Mélangeant leurs talents de bricoleurs/rénovateurs et de psychologue, les quatre hommes travaillaient devant les gens du batey qui semblaient septiques au départ, mais ont vite réalisé ce qui se préparait.

Ils résidaient dans un petit hôtel, à une vingtaine de minutes en auto du site de construction. Ils transportaient dans le coffre du véhicule tous les outils qu’ils avaient amenés du Québec pour ce projet. Le matin, avant de partir de l’hôtel, une employée leur remplissait leur gourde d’eau et y ajoutait de la glace.

« C’est drôle car près du site, les gens apportaient leur chaise et s’installaient pour nous voir travailler. Après quelques jours, ils ont bien vu que l’on réussirait notre coup », commente Mario Lamontagne.

Pour Me Rodrigue Larouche, un beau moment de cette expérience, c’est quand il a demandé à la grand-mère de quel côté elle voulait la porte d’entrée de sa nouvelle demeure.

« Je pense que l’on a fait la différence pour eux. Ici, c’est l’équivalent d’une remise, mais là bas, c’est une maison », ajoute Me Larouche.

Les gens de ce petit village cuisinent à l’intérieur. Les constructeurs ont donc pris soin de bien disposer les éléments d’aération. Également, le toit a été constitué de façon à devenir un système de récupération de l’eau de pluie.

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