Diplômé de l’école Polytechnique de Montréal en avril 1962, l’ingénieur Robert Tremblay souligne cette année le cinquantième anniversaire de sa profession. Récemment, l’Association des anciens de l’école Polytechnique a tenu à souligner l’évènement dont peu d’ingénieurs peuvent se prévaloir. Depuis 1991, Robert Tremblay est membre de l’équipe de la firme BPR-Bechtel d’Alma qui opère maintenant sous le nom de Tetra Tech Industries.
L’ingénieur Almatois a amorcé sa carrière chez la firme Letendre, Monti, Lefebvre, Nadon et Associés de Montréal, avec laquelle il a collaboré jusqu’en 1970. Au cours de cette association, Robert Tremblay a participé à de nombreux projets dans tous les milieux de l’ingénierie, dont celui de la construction de l’Institut Philippe-Pinel qui s’est échelonné sur plusieurs années. Il agissait alors à titre de directeur de projet et chargé de l’ingénierie de la structure.
« Ce projet a été certainement l’un des plus importants de ma carrière et ce, d’autant plus qu’il est survenu peu de temps après ma graduation de l’école Polytechnique. Pour ce projet, tout a été à imaginer et à construire. La construction de ce premier hôpital psychiatrique à sécurité maximale était destinée à remplacer l’Hôpital psychiatrique de Bordeaux. La construction s’est amorcée en 1965 et l’ouverture officielle en 1970. L’inauguration officielle des nouveaux bâtiments s’est produite le 4 février 1971», se rappelle Robert Tremblay.
C’est précisément en 1970 que l’ingénieur Robert Tremblay s’associe avec Guy Nadon pour former à Alma la firme Tremblay, Nadon et associés. Au fil des années les contrats se font de plus en plus nombreux, tant sur la scène municipale que régionale. L’un des mandats municipaux est la construction du Centre régional d’éducation physique et de sports, aujourd’hui mieux connu sou l’appellation du Centre Mario-Tremblay.
«Notre mandat était la construction du complexe sportif, ainsi que l’addition du piscine aux gymnases déjà existant du Pavillon Wilbrod-Dufour. Au sein de la communauté almatoise, nous avons été impliqués dans plusieurs projets. La Bibliothèque municipale, le Foyer Normandie, le centre de la petite enfance Petits Pas, l’édifice de l’Odyssée des Bâtisseurs, l’école Lamennais, l’addition de la passerelle à l’Hôpital d’Alma, les prises d’eau des municipalités de Lac-à-la-Croix et de Saint-Gédéon, les installations du programme d’assainissement des eaux de la Ville d’Alma, de Dolbeau-Mistassini, de Roberval, d’Hébertville et d’Hébertville-Station sont quelques-uns de ces mandats. Il y a eu également plusieurs autres projets d’agrandissements et de rénovation », souligne Robert Tremblay.
Le développement du Nord et la mondialisation des marchés
Tout au long de ces cinquante ans de pratique, Robert Tremblay a vu développer le métier d’ingénieur. Les pratiques à l’intérieur de firmes retreintes à seulement quelques personnes-ressources des années 60 ne sont plus les mêmes, le métier a évolué avec les nouvelles technologies de communications.
«Cette évolution rapide des technologies de communications nous amène inévitablement à modifier nos façons de faire. Dès mes débuts dans le métier, j’ai eu à communiquer avec des ingénieurs de toutes nationalités et, au fil des années, cette tendance à la mondialisation des projets s’est accentuée. Aujourd’hui, comme les autres firmes, nos projets ne sont pas seulement au Québec ou au Canada, mais sur la scène mondiale. D’ailleurs, l’entreprise Tetra Tech Industries compte des bureaux sur plusieurs continents et réalise des contrats d’ingénieries de diverses formes dans plusieurs pays», souligne Robert Tremblay.
Les communautés Cris situées au Nord du Québec sont d’importants clients avec lesquels Robert Tremblay a réalisé plusieurs projets. Au cours des dernières années, de nombreux projets ont été réalisés et devraient se poursuivre avec d’autres collaborations.
«Nous avons réalisé plusieurs projets dans au moins 9 communautés Cris, en plus de faire des travaux dans le secteur Eastman tels que la construction d’arénas ou de palais de justice pour chacune de ces communauté. Nous y avons également réalisé plusieurs projets de résidences multifamiliales. Les communautés autochtones ont beaucoup de projets en perspective pour encore plusieurs années, et notre firme entend bien profiter de son expertise dans le secteur pour poursuivre ses diverses activités», précise Robert Tremblay.
Même après cinquante ans de pratique dans le métier, Robert Tremblay se plait toujours à communiquer ses connaissances avec ses collègues. Cinquante ans d’une passion pour un métier que l’on aime ça se passe très rapidement, et pour Robert Tremblay, l’heure de la véritable retraite n’a pas encore sonnée.
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