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Académie de boxe Le Pugiliste : Démocratiser le sport

Janick Émond
Le 27 septembre 2019 — Modifié à 10 h 40 min le 27 septembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Démontrer que la boxe est plus accessible et moins dangereuse que ce que l’on peut croire, voilà la mission que se donne le directeur général de l’Académie de boxe Le Pugiliste, Maxime Dallaire.

« Le monde voit le mot boxe et ils s’arrêtent à ça. Ils pensent à ce qu’on voit à la télévision, avec les K.O. et les coups violents, mais la boxe professionnelle et la boxe amateur, ce n’est vraiment pas géré de la même manière », mentionne-t-il.

Il explique qu’en boxe amateur, par exemple, les athlètes portent un casque, ce qui diminue grandement l’impact et les dangers des coups. De plus, les gants sont conçus de manière à absorber l’impact plutôt que de le distribuer.

Maxime Dallaire poursuit en soulignant qu’il y a une belle progression à faire avant de se rendre dans les compétitions. Par exemple, il y est possible de faire de l’entrainement, de la boxe touch, des démonstrations de boxe ou encore des défis.

« C’est maintenant accessible pour tout le monde. Une personne qui est PDG d’une entreprise, mais qui veut faire des combats, il pourra s’envoyer dans de la boxe récréative où les coups forts sont prohibés. Il est certain que le lendemain, il n’arrivera pas au travail avec un œil au beurre noir, mais il aura été capable d’aller chercher la même adrénaline, la confiance en soi et la fierté de boxer », raconte-t-il.

Évènement

Maxime travaille présentement dans l’objectif de pouvoir présenter, au mois de décembre, un évènement de démonstration de boxe à son local de la rue Sacré-Cœur.

« Je veux faire des combats d’entrainement avec un arbitre dans le ring. Je veux faire connaitre le sport et montrer aux parents ce que leurs jeunes font et montrer aux autres comment on peut faire de la boxe de différentes façons », dit-il.

Membres

Maintenant à sa 3e année dans son nouveau local, l’académie a atteint une bonne stabilité.  Cette année, près de 80 personnes sont inscrites au club de boxe.

« On est cependant dans un creux au niveau compétitif. J’ose croire que c’est un cycle, mais la raison pourrait aussi être due à la méconnaissance de la boxe par la population ».

C’est toutefois dans la cardioboxe et la remise en forme qu’on retrouve le plus de membres.

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