Alisson Gobeil  : Portrait d’une athlète inspirante 

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Par Janick Émond
Alisson Gobeil  : Portrait d’une athlète inspirante 

Atteinte de l’Ataxie de Charlevoix-Saguenay et devant composer avec des troubles de l’apprentissage tels que la dysorthographie, la dyslexie et un TDA, Alisson Gobeil est un modèle inspirant pour de nombreux jeunes. Malgré tous ces diagnostics, l’Almatoise fait preuve d’énormément de discipline et de persévérance afin de poursuivre sa passion, la natation.  

Alisson Gobeil est la première étudiante avec ces diagnostics à poursuivre des études en sport-études natation au Québec. Et non seulement elle performe grandement à l’école, mais elle s’établit comme l’une des paranageuses les plus talentueuses au Canada.  

Dans les derniers mois, elle a d’ailleurs accepté de se confier afin de raconter son histoire dans le livre <@Ri>Non aux étiquettes <@$p>, de Martine Latulippe et Phil Poulin. Avec son témoignage, la jeune athlète souhaite aider les jeunes à accomplir leurs rêves, et ce, malgré leur condition.  

« Alisson faisait des cours de natation quand elle était au primaire, et elle a vu sa plus grande sœur faire du sport-études. Quand est venu le temps pour elle de faire le choix de son école secondaire, elle voulait absolument aller en sport-études aussi. En tant que parents, on ne pensait pas que c’était possible pour elle. Avec sa maladie et ses troubles d’apprentissage, on ne voyait pas comment elle pouvait réussir, on voulait son bien et qu’elle se rendre dans une école plus adaptée pour elle », indiquent ses parents.  

Ils poursuivent : « Mais pendant des mois, elle a tenu son bout, elle ne changeait pas d’idée, donc on l’a laissée s’inscrire. Et on a eu raison, aujourd’hui elle réussit super bien ! Donc de voir qu’elle a décidé de raconter son histoire, on trouve ça incroyable. Si nous, on avait pu lire un livre comme ça, on aurait compris plus rapidement que c’était possible. On est fier d’elle. » 

Chemin parsemé d’embuches 

Le chemin n’aura cependant pas été toujours facile pour Alisson. La première année en sport-études aura demandé beaucoup d’adaptations.  

« Ça n’a pas toujours été facile, surtout que j’étais la seule paranageuse. Mais pour moi, la natation est une vraie passion, donc je travaille fort pour m’adapter. Ce n’est pas toujours facile non plus à l’école, mais je persévère pour réussir. Et d’être en sport-études, ça me motive encore plus. Je travaille fort à l’école le matin pour pouvoir aller nager en après-midi, c’est comme une récompense. » 

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