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Dards : Diane Gobeil est championne canadienne !

Janick Émond
Le 28 juin 2019 — Modifié à 10 h 24 min le 28 juin 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Le Lac-Saint-Jean compte une championne de plus dans ses rangs. Lors du tournoi de dards national qui avait lieu à Saskatoon du 10 au 15 juin dernier, Diane Gobeil a mis la main sur le titre de championne canadienne en simple, en plus du titre de championne au Canadian Open.

Il s’agit de la première fois de l’histoire qu’une Québécoise remporte ces deux titres.

« J’étais vraiment contente. Mon adversaire en finale, Maria Mason, ne comprenait pas pourquoi j’étais aussi heureuse, jusqu’à ce qu’on lui explique la situation », relate Diane en riant.

Ce n’était pas la première fois que les deux dames s’affrontaient. En fait, Diane Gobeil se bute à l’Ontarienne presque toutes les années, mais sans succès. Il s’agissait de la première fois que Mason montait sur le podium sur une autre marche que la première.

Lors du match final, c’est Maria Mason qui a remporté la première ronde du quatre de sept. La deuxième est ensuite allée à la Larouchoise.

« Je crois vraiment que la 3e ronde a été le point tournant. Je l’ai gagné et rendu là, elle ne jouait plus aussi bien. Maria a dit à une personne de son entourage à ce moment qu’elle venait de me faire un cadeau», raconte-t-elle.

En quittant la Saskatchewan au terme de la semaine de tournoi, Diane Gobeil a empoché une bourse totale de 3 000 $. Une première bourse de 2 000 $ lui a été remise lors de sa victoire du tournoi en simple et elle est allée en chercher une deuxième, cette fois de 1 000 $, en remportant le titre du Canadian Open.

Coupe du monde

Cette victoire lui a permis d’assurer sa place pour une 4e participation à la Coupe du monde, qui aura lieu cette année en Roumanie à la fin octobre. Elle a également reçu le droit de participer au Master en Angleterre.

Si sa participation à la Coupe du monde est certaine, celle du Master est loin d’être confirmée.

« C’est de grosses dépenses pour aller là. Tu es seule, alors qu’en Coupe du monde tu pars en équipe. Là, tu es laissé à toi-même et tu peux être éliminé dès le premier match », indique-t-elle.

Diane Gobeil et sa fille Annie, qui a commencé à jouer aux dards il y a bientôt un an.

Retraite

Il y a quelques semaines, Diane Gobeil nous confiait que si elle remportait le titre de championne canadienne qu’elle songerait à la retraite. Maintenant au sommet du classement canadien, elle pourrait bien repousser le repos de quelques années.

« Si la santé le permet, je vais continuer. De toute façon, ma fille vient de commencer et je veux être avec elle et l’équipe de dards de la région ne veut pas que je parte », conclut-elle.

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