Arrivé à l’automne dernier à l’école Jean-Gauthier ainsi qu’à l’école Camille-Lavoie, force est d’admettre que le programme Fillactives a réussi sa mission; celle de faire bouger les filles d’âge secondaire.
« On leur fait faire des choses différentes. Oui, il y a plein d’activités parascolaires, mais est-ce que ça s’adresse à tous? L’objectif est donc de réussir à les faire bouger et les encadrer », explique l’ambassadrice de Fillactives dans la région, Caroline Martel.
Ainsi, les jeunes filles participent, entre autres, à des sessions de Zumba et de course. Parfois, ces sessions sont sous une formule « Tabata ». C’est-à-dire que l’activité prend la forme d’un 20-10, 20 secondes d’activités pour un 10 secondes de repos.
« Ce qui est l’fun, c’est que ça s’adresse à tout le monde. On ne fait que se regrouper et s’amuser ensemble! Ce n’est pas que les filles plus sédentaires qui viennent, il y a aussi plusieurs petites sportives qui sont là », ajoute l’ambassadrice.
Entousiasme
Une preuve que Caroline Martel avance pour démontrer tout le succès de Fillactives, c’est l’enthousiasme des participantes. Lorsque leur école annonce le matin que Caroline sera au gymnase pendant l’heure du dîner, une sorte d’effervescence s’installe. De plus, ce sont les filles elles-mêmes qui font la demande pour que l’activité revienne.
À la fin de l’année scolaire, les étudiantes ont la possibilité de participer à la Grande course de célébration. Sur une distance de cinq ou de dix kilomètres, elles ont le choix de courir ou de marcher. L’objectif est seulement de réaliser un défi auquel elles n’auraient probablement pas imaginé prendre part.
« J’ai vu de très belles choses à cette activité-là, mentionne Caroline Martel. J’ai vu des filles hyper sportives, qui auraient pu courir le dix kilomètres sans problème, demeurer en groupe avec des filles moins sportives et marcher le cinq kilomètres. Elles voulaient que tout le monde réussisse la course. »
Primaire
Présentement offert seulement que dans les écoles secondaires, Caroline Martel tient à proposer à l’organisation de Fillactives de se diriger vers les écoles primaires.
« Je pense que ça pourrait faire une énorme différence chez une petite fille de 6e année par exemple, avant qu’elle fasse son arrivée au secondaire. Ça pourrait l’aider à rejoindre plus d’activités parascolaires », conclut-elle.
