Sports

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Maxime Dallaire se bat pour redorer l’image de son sport

Le 15 décembre 2018 — Modifié à 13 h 41 min le 15 décembre 2018
Par Isabelle Tremblay

Le milieu régional de la boxe est durement éprouvé par les événements survenus il y a deux semaines alors que le boxer québécois Adonis Stevenson a subi un retentissant K.-O. face à l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk.

« Le mot boxe, ça fait peur en partant. C’est considéré comme un sport violent. Un événement comme ce qui s’est passé à Québec n’aidera pas à changer l’opinion publique, » tranche Maxime Dallaire, directeur général de l’Académie Le Pugiliste d’Alma.

L’entraîneur affirme qu’il se bat depuis plusieurs années pour que les gens fassent la différence entre les règles du jeu qui gouvernent sa discipline et celles qui régissent les professionnels.

Depuis trois ans, il accueille des étudiants du Pavillon Wilbrod-Dufour d’Alma dans le cadre d’un programme sport-études, « d’où l’importance de désamorcer les craintes des gens », dit-il.

« Nous avons des casques et les gants sont conçus de façon à bien absorber l’impact plutôt que de le distribuer. »

Arbitrage

Maxime Dallaire précise que l’arbitrage chez les amateurs est axé sur la santé des athlètes plutôt que sur le spectacle. « Certains comptes de huit sont donnés seulement pour s’assurer que tout va bien pour le boxer, valider ses réflexes et ses réactions. »

Il suggère que les Associations professionnelles donnent davantage de pouvoirs aux arbitres pour éviter que surviennent des événements malheureux.

 

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