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Temps de lecture : 1 min 38 s

Myriam Palomino : Du surpoids, une dépression et une compétition de fitness

Janick Émond
Le 16 mars 2019 — Modifié à 16 h 24 min le 16 mars 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Après avoir passé des années à jouer avec son poids et surmonté une dépression, Myriam Palomino s’est mise à l’entraînement et à la motivation en ligne. Quatre ans plus tard, l’entrepreneure de 34 ans s’apprête à participer à une première compétition de bikini fitness.

« Je jouais souvent avec mon poids depuis l’adolescence, je ne faisais pas attention. Je pense que c’était une mauvaise estime de moi. J’avais de la difficulté, par exemple, à gérer mon stress », raconte l’Almatoise, qui est ensuite devenue maman.

Lorsqu’elle est tombée enceinte pour une deuxième fois, elle n’avait pas perdu le poids de sa première grossesse.  « J’ai monté à pratiquement 200 livres à ce moment-là », mentionne Myriam, qui mesure 5 pieds 3 pouces.

C’est après son deuxième accouchement qu’elle a décidé de perdre du poids, grâce à un programme alimentaire et un programme d’entraînement en ligne. Un an plus tard, en 2016, Myriam Palomino a fait une dépression.« Je me suis mise à manger mes émotions, je me cachais pour manger. En même temps, j’avais commencé ma page de motivation. J’ai été transparente sur cette page-là et un jour, je me suis ouverte et ç’a fait une grosse vague. Les gens ont commencé à me suivre de plus en plus », indique-t-elle.

 

 

Aujourd’hui, plus de 13 000 personnes la suivent sur les réseaux sociaux.

Tranquillement, elle s’est sortie de la dépression et elle a commencé à voir son corps changer. Comme l’entraînement et la nutrition à la maison n’étaient pas toujours évidents, elle a retenu les services d’un entraîneur privé.

« À partir de là, j’ai commencé à m’entraîner au gym de façon plus assidue et j’ai commencé à avoir plus de résultats aussi. C’est là que mon instructeur m’a lancé le défi de participer à une compétition de fitness », explique celle qui sera en compétition le 20 avril, à Beauceville.

Changement de mentalité

Avant de tomber en dépression, Myriam Palomino avait une vision bien différente de l’exercice.

« Je m’entraînais pour me punir. Je m’empiffrais, donc j’allais au gym pour essayer de minimiser les dégâts. Après, j’ai fini par trouver un équilibre et je bénéficie d’un bon encadrement », ajoute-t-elle.

Aujourd’hui, Myriam passe plus de 20 heures par semaine à motiver les gens qui la suivent sur les réseaux sociaux et elle s’entraîne cinq fois par semaine. Tout ça en plus de son travail et de sa famille.

Myriam Palomino en 2015.

 

 

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