Une bonne nouvelle pour certains, une mauvaise pour d’autres, les entraineurs du Club de natation Juvaqua d’Alma se réjouissent de l’uniformisation des normes du sport-études au Québec.
À compter de la prochaine année scolaire, à l’automne 2020, la Fédération de natation du Québec appliquera à 100 % les normes du sport-études avec le nouveau protocole 2020-2024. C’est donc dire que des standards seront nécessaires afin de pouvoir s’inscrire en sport-études natation. Un niveau d’excellence sera requis.
« En tant qu’entraineur, je vois ça d’un bon œil. Ça obligera les jeunes à être plus sérieux en entrainement et lors des compétitions. Ce qui est dommage, présentement, c’est qu’il manque justement de sérieux, certains ne viennent pas aux entrainements ou aux compétitions pour de mauvaises raisons », indique l’entraineur du Club Juvaqua d’Alma, Dominic Parent.
Ce dernier n’est pas inquiet non plus quant à la possibilité de perdre des nageurs.
« Je vais peut-être en perdre quelques-uns, mais très peu. On construit notre relève ici depuis longtemps. Je forme des jeunes, je les envoie avec William (l’autre entraineur), il poursuit le développement et il me les renvoie ensuite. On a déjà une belle relève sérieuse au club. »
Il ajoute qu’il s’agit également d’une bonne nouvelle au niveau provincial, puisque dorénavant, tous les clubs sport-études du Québec seront sur un pied d’égalité et que toutes les règles seront les mêmes.
Objectifs 2020
Avec la nouvelle année qui s’amorce, Dominic Parent en a profité pour faire ses souhaits de 2020 pour le club.
Tout d’abord, avec les Jeux du Québec qui auront lieu du 31 juillet au 8 août prochain à Laval, l’objectif est d’avoir au total 10 nageurs du club sur les équipes régionales.
« J’aimerais avoir quatre gars sur l’équipe masculine de 10 nageurs de la région, ainsi que six filles sur l’équipe féminine de 10 nageuses. La moitié serait donc du club et ça serait une belle réussite. »
L’entraineur a formulé un autre vœu, soit celui de remporter à nouveau le championnat régional.
« Je veux que l’on continue de finir comme le meilleur club dans les compétitions régionales, maintenir un niveau d’excellence », conclut-il.
Toronto : Une expérience en deux temps pour Mathieu Ouellet
Ç’a été une expérience grandiose, mais difficile, pour Mathieu Ouellet à Toronto à la mi-décembre. Le nageur a participé à la compétition Ontario Junior International, ainsi qu’au camp d’un jour Relais take-off.
Malgré tout, la compétition s’est bien déroulée pour l’Almatois de 16 ans, qui a réussi à se qualifié pour une finale A au 50m libre. Il a terminé en 10e position avec un temps de 23,21 secondes.
Mathieu a également participé au relais avec l’équipe du Québec et a décroché la médaille d’argent.
« C’est définitivement la plus grosse compétition à laquelle j’ai participé. J’ai réussi à faire mes meilleurs temps au 50m libre et au 200m libre. Ç’a été une belle expérience d’être avec les meilleurs là-bas », raconte Mathieu Ouellet.
Relais take-off
Après les quatre jours de compétitions, Mathieu participait au camp d’un jour Relais take-off, toujours à Toronto. Une belle expérience, mais extrêmement difficile, selon ses dires.
« C’était dur, très dur. Les meilleurs au Canada y étaient, et je n’étais pas de calibre », lance-t-il.
Il faut spécifier cependant que Mathieu est très dur envers lui-même, comme l’indique son entraineur Dominic Parent.
« Il a été surpris du calibre. Il y en avait des vraiment bons et impressionnants là-bas. C’était aussi sa première expérience du genre et de ce calibre. Il est sévère envers lui. Moi, je suis fier de ce qu’il a fait. »
S’il y a bien une chose que Mathieu a apprise à Toronto, c’est qu’il lui reste du travail à faire.
« J’ai eu de bons commentaires des entraineurs lors du camp, mais je dois continuer de travailler pour devenir meilleur encore. »
Rapporter du savoir au club
Dominic Parent, l’entraineur du Club de natation Juvaqua d’Alma, était avec Mathieu à Toronto. Il faisait partie du groupe d’entraineurs de l’équipe du Québec lors de la compétition. Il analysait les courses et faisait du vidéo avec les nageurs.
« Ça fait longtemps que je coache, mais j’ai appris quelques trucs là-bas. Une chose cependant, ça a confirmé que ce que je fais, c’est bon. Des fois, on doute de ce qu’on fait et on se remet en question, et cette expérience-là, avec les autres entraineurs, ça m’a remis en confiance. »
