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Objectif de Vincent Boily : Les Jeux paralympiques de 2024 

Janick Émond
Le 24 août 2022 — Modifié à 16 h 19 min le 24 août 2022
Par Janick Émond - Journaliste

Après avoir subi un grave accident de motoneige le forçant à mettre un terme à sa carrière de hockeyeur, Vincent Boily n’a pas baissé les bras. Celui qui venait de signer avec l’Océanic de Rimouski dans la LHJMQ rêve maintenant d’atteindre les Jeux paralympiques en hockey-luge.  

Le natif d’Alma avait signé un contrat avec l’Océanic en 2017 après une excellente saison avec les Vikings de Saint-Eustache, dans la Ligue Midget AAA. Malheureusement, avant même de pouvoir jouer un seul match dans la LHJMQ, Vincent a subi un accident de motoneige qui le força à mettre fin à sa carrière.  

Le hockey étant toutefois sa passion qui l’anime depuis qu’il a à peine 4 ans, il n’était pas question pour lui de faire une croix sur ce sport. Quelques années après son accident, il se lança dans le hockey-luge. Sa progression est fulgurante, à tel point qu’au début septembre, il se rendra au camp de sélection final d’équipe Canada pour le prochain Championnat du monde.  

« Je suis vraiment dans la bonne voie pour atteindre mon objectif de faire les prochains Jeux paralympiques en 2024. Présentement, mon focus est de faire cette équipe, ensuite l’objectif sera de poursuivre mon développement pour atteindre les paralympiques », mentionne Vincent Boily, qui fait déjà partie de l’équipe canadienne de développement et de l’équipe du Québec.  

À seulement 22 ans, l’Almatois est encore très jeune dans son milieu. L’âge moyen des joueurs de l’équipe canadienne est de 28 ans.  

« Je suis extrêmement jeune, mais j’ai confiance en mes moyens. Ma progression va super bien et je veux profiter et saisir chaque opportunité qui se présente à moi. J’ai la chance de pouvoir faire au moins trois cycles olympiques et je ne veux pas manquer cette opportunité. » 

Plan B 

Si jamais il ne réussit pas à se tailler une place sur l’équipe canadienne, Vincent a déjà son plan B.  

« J’ai commencé à faire du vélo à mains et j’adore ça. Donc si ça ne fonctionne pas avec le hockey, je pourrais me raviser et possiblement regarder pour me lancer dans le paracyclisme. »  

Agent d’athlètes 

Vincent ne chôme vraiment pas. En plus de sa carrière d’athlète, de ses études en administration des affaires, il a lancé ce printemps son agence Trini-T Sports.  

« C’est un peu comme une agence d’athlètes. Je m’occupe de leur donner de la visibilité, d’aller chercher des commandites, etc. » 

Il poursuit : « Ça fonctionne déjà assez bien ! J’ai quelques athlètes québécois déjà, mais à long terme, j’aimerais devenir une référence en gérance d’athlètes paralympiques au Canada. Mais ça, je dirais que c’est plus un objectif d’après-carrière sportive. » 

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