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La pêche au doré pour les débutants

Le 19 juin 2018 — Modifié à 09 h 26 min le 19 juin 2018
Par Guillaume Pétrin

Ouverte depuis le 25 mai dernier, la pêche au doré se veut une activité sportive familiale accessible.

Certains dépenseront des milliers de dollars, alors que d’autres achèteront le minimum d’équipement requis pour pêcher ce poisson.

Pour Marc-André Rocheleau, gérant chez Pronature, il suffit de bien s’informer et de tenir compte de quelques éléments, pour que tous et chacun puissent s’adonner à ce loisir estival.

 

Pour pêcher le doré, il suffit d’un minimum de leurres et d’ajuster sa technique selon la période dans l’année. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

 

Techniques et leurres

Principalement, il existe trois techniques reconnues pour attraper le doré.

La première demande l’achat d’un marcheur de fond, qui consiste simplement en une tige de métal pliée accompagnée d’un plomb variant dans sa grosseur, selon la profondeur que le pêcheur désire atteindre.

La deuxième technique s’appelle la pêche à la dandinette et consiste à animer un leurre à la verticale et de façon répétitive.

La dernière technique utilise un leurre de type poisson-nageur. Ceux imitant l’éperlan ont la cote auprès des pêcheurs.

Deux périodes

Grosso modo, l’expert divise la saison de pêche au doré en deux. Le début, se caractérise par une eau plus froide et demande d’adapter un peu sa technique de pêche, tandis que la fin de la saison permet une pêche plus commune et plus accessible à tous.

«En début de saison, il faut ralentir sa technique car le poisson est endormi. Cela demande plus de finesse. Il faut réduire sa vitesse si on utilise un poisson-nageur, ou un marcheur de fond.»

Il encourage la remise à l’eau des gros dorés, afin d’assurer la pérennité du sport. Selon un document émis par la CLAP, les plus gros poissons, en plus d’être de bons géniteurs, contiennent plus de mercure.

Où?

À l’ouverture de la saison, il priorise les embouchures de rivières, car la température de l’eau du lac Saint-Jean demeure trop froide.

«Selon l’année, tout ça peut varier et il faut s’adapter. L’état du lac change continuellement.»

Quand la saison progresse, les fameuses fosses à doré, se trouvant à Roberval, à la Pointe-Taillon et au large de Saint-Gédéon, attirent de nombreux adeptes de pêche sportive.

Pour les débutants, il précise que les nombreuses marinas, présentes partout dans la région, représentent un bon point de départ pour pêcher facilement le doré.

 

Pour le gérant du Pronature, la pêche au doré mérite une meilleure visibilité et une meilleure promotion au niveau touristique. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

 

Pêcher au lac coûte plus cher qu’ailleurs!

Afin de pouvoir mettre sa ligne dans les eaux du lac Saint-Jean, il s’avère obligatoire d’acheter deux types d’autorisations, ce qui entraîne une dépense annuelle supplémentaire pour les pêcheurs.

La première autorisation, mieux connue comme étant le permis de pêche sportive du Québec, coûte environ 30 $ pour les pêcheurs âgés de moins de 65 ans.

L’autre autorisation, celle émise par la CLAP, se vend 65 $ annuellement, pour une personne et autorise son détenteur à pêcher dans l’aire faunique communautaire (AFC) du lac Saint-Jean.

D’autres tarifs journaliers, ou familiaux sont aussi disponibles.

CLAP

La Corporation de LACtivité Pêche du lac Saint-Jean (CLAP) gère et réglemente la pratique de la pêche sportive dans l’AFC de la région.

Elle se donne aussi comme mission de promouvoir la pêche sportive et d’assurer la conservation des ressources halieutiques.

La CLAP finance ses activités essentiellement à partir de la vente des autorisations de pêcher.

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