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Temps de lecture : 1 min 36 s

Rodéo : Davyd Lavoie vit le trip d’une vie

Janick Émond
Le 26 juillet 2019 — Modifié à 14 h 08 min le 26 juillet 2019
Par Janick Émond - Journaliste

« Le rodéo, c’est comme une drogue. Une fois que tu commences, tu ne peux plus arrêter. Le rush d’adrénaline est tellement puissant, il n’y a rien au monde qui accote ça! »

C’est ce que lance Davyd Lavoie, qui vient tout juste de débuter dans le monde du rodéo. À 35 ans, il est dans la même catégorie d’âge que les vétérans. Pourtant, il n’a commencé qu’à monter sur des taureaux en octobre dernier.

Mordu de planche à neige et de musique, ces passions ne lui apportaient plus l’adrénaline qu’il cherche tant.

Mais depuis une bonne quinzaine d’années, il rêvait de faire du rodéo. Le problème, c’est qu’il n’avait jamais su comment entrer dans ce monde.

« Ç’a finalement été un concours de circonstances. Une fille avec qui je travaille fait de la course de barils et le chum de son amie, qui est Benjamin Turgeon, fait du rodéo. Comme il travaillait à l’extérieur de la région, c’était difficile de trouver le temps tous les deux. Un jour, en revenant de vacances, j’ai appris qu’on travaillait maintenant ensemble chez Ganicor. C’est là que ça a parti. Ç’a été une bénédiction sur mon chemin », commente-t-il.

Coût

Pour se lancer dans le rodéo, Davyd a dû se procurer plusieurs pièces d’équipement : un gant, des bottes, des éperons, une veste, ou encore l’emblématique chapeau de cowboy.

Au total, il estime qu’il a pu dépenser près de 1 500 $ pour se lancer dans ce sport extrême.

« Des fois, ma blonde me trouve un peu trop intense de dépenser autant et d’aller à l’autre bout du Québec pour monter huit secondes sur un taureau », dit-il en riant.

Cependant, il mentionne qu’il sera bien équipé pour encore quelques saisons.

Pour parvenir à couvrir une partie de ces frais, il compte sur la commandite de Dwayne Tattoo Shop ainsi que Line-X. Il explique d’ailleurs que de trouver des commanditaires est plutôt facile, puisque ce genre de compétition attire énormément de gens.

Peu de cowboys dans la région

Davyd Lavoie souligne que la région compte sur peu de cowboys, malgré la grande popularité du country ici.

« Il n’y en a pas beaucoup. J’aimerais vraiment ça qu’il y en ait plus, qu’on puisse tous être ensemble pour aller aux compétitions. Je suis prêt à ouvrir la porte à n’importe qui et lui montrer par où aller pour commencer », indique-t-il.

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