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Dépanneur Chez Anick

Une institution qui reste dans la famille

Yohann Harvey Simard
Le 10 mai 2024 — Modifié à 09 h 47 min le 10 mai 2024
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Anick Boivin remettait les clés de son commerce à sa fille Mélissa Bouchard le 1er mai dernier. Le dépanneur Chez Anick, qui fait le coin de la route du Lac et de l’avenue du Pont Sud, demeurera ainsi dans la famille pour une autre génération.

Cela faisait 16 ans qu’Anick Boivin était propriétaire du dépanneur qui appartenait autrefois aux parents de son conjoint, Luc Bouchard. C’est d’ailleurs avec ce dernier qu’elle avait repris le flambeau.

Mélissa Bouchard non plus, ne s’est pas lancée en affaires toute seule. Elle s’est d’abord assurée d’avoir une partenaire fiable et compétente, ce qu’elle a trouvé en la personne de Joanie Girard, avec qui elle a racheté le dépanneur.   

« Je ne me voyais pas reprendre ça toute seule nécessairement. Mais je savais que c’était un bon commerce, et que quand on y investit du temps, ça pouvait devenir intéressant. Alors, j’ai approché Joanie pour qu’elle embarque là-dedans avec moi. Je savais qu’elle avait la fibre entrepreneuriale et qu’elle était super performante dans son travail de gestion chez Tim Hortons », raconte Mélissa Bouchard.

C’est avec joie que Joanie acceptera la proposition de Mélissa. Et puis, elle savait dans quoi elle s’embarquait, elle qui a longtemps été gérante générale des Tim Hortons du haut du lac.

« Me lever à trois heures du matin et partir d’Alma pour monter à Normandin parce qu’un employé n’est pas rentré, je connais ça. J’aime ça que ça bouge, et j’aime aussi être sur le plancher parce que c’est là que tu apprends à connaître ton commerce, ce qui va bien, ce qui va moins bien. »

Vision

Rien de mieux qu’un peu de sang neuf pour donner un nouvel élan à une entreprise. En même temps qu’elles souhaitent maintenir ce qui a fait le succès du dépanneur Chez Anick, comme la familiarité et la qualité du service à la clientèle, les nouvelles propriétaires veulent faire évoluer le commerce.

« On ne se met pas d’œillères, on sait que l’électrification des véhicules s’en vient. On sait que dans l’avenir, l’essence risque de prendre moins de place. Mais on est prêtes à relever le défi de se remettre à jour. Nous sommes ouvertes aux changements. »

Lorsque le besoin se fera sentir, Mélissa Bouchard laisse entendre qu’elle et son associée n’hésiteront pas à installer des bornes de rechargement pour voitures électriques.

« L’idée, ce serait aussi d’aménager un petit coin à l’extérieur pour que les clients puissent aller manger pendant que leur véhicule recharge. Alors, quitte à vendre moins d’essence, on pourrait vendre plus de prêt-à-manger. »

Mélissa Bouchard et Joanie Girard ont repris un commerce de 18 employés avec une bonne santé financière.

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