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Donner une seconde vie à ses objets, c’est possible

Yohann Harvey Simard
Le 13 mai 2022 — Modifié à 15 h 04 min le 13 mai 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Pourquoi jeter lorsque l’on peut réparer? À l’ère de l’obsolescence programmée, le café-réparation, à Alma, tente de donner une deuxième vie aux objets du quotidien.

Organisé dans les locaux du Café communautaire L’Accès le premier mardi de chaque mois, le café-réparation offre aux gens la possibilité de se rassembler afin de remettre en état certains objets défectueux.

Grille-pains, télécommande, jouets, en mettant leurs connaissances en commun, les participants parviennent à éviter qu’une foule de choses ne se trouvent à la poubelle.

Si certaines défectuosités s’avèrent plutôt épineuses, Mathieu Tremblay, un des organisateurs de l’activité, est là pour faire profiter les participants de ses compétences de machiniste.

Plaisir

Mais nul besoin d’être un bricoleur aguerri, insiste ce dernier. Bien souvent, il ne s’agira que de démonter puis de réassembler un appareil pour qu’il fonctionne à nouveau.

« Je n’en reviens pas, j’ai réussi à réparer deux choses », lance surprise d’elle-même une des participantes.

« En plus, tu peux rencontrer des gens. J’aime bien la formule », confie un autre, qui a pu repartir avec une cafetière fonctionnelle.

Mathieu Tremblay indique que ce type d’activité existait déjà à Montréal et à Québec, notamment. Selon lui, il était tout aussi opportun d’inclure Alma à la liste.

« J’ai fait des petites recherches sur la page Facebook « Alma en transition », et j’ai vu que quelqu’un avait dit que ce serait une bonne idée de faire ça à Alma, mais personne n’avait encore pris l’initiative de le faire. »

Moins de gaspillage

En plus d’être bonne pour le portefeuille, l’activité l’est également pour l’environnement, souligne quant à elle la directrice du Café communautaire L’Accès, Manon Girard.

« C’est excellent pour le climat, dit-elle, rappelant que l’inflation n’en finit plus et que la vie coûte cher pour tout le monde, particulièrement pour nos membres. Souvent, ils n’ont juste pas le moyen de racheter. »

« Je suis vraiment content de pouvoir sauver ces objets-là de la poubelle. Et à chaque fois, je me dis que c’est un objet neuf de plus qui ne sera pas fabriqué », renchérit Mathieu Tremblay.

 

 

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