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Problèmes d’approvisionnement: « il faut se préparer plus d’un an d’avance »

Yohann Harvey Simard
Le 08 janvier 2022 — Modifié à 11 h 54 min le 08 janvier 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La boutique Laflamme JE Nouveautés n’échappe pas aux problèmes engendrés par la pandémie. L’hiver à peine débuté, l’entreprise doit déjà se préparer pour la prochaine saison hivernale.

« La production est plus lente, les livraisons aussi. Les pays qui nous fournissent manquent de matière première. Il faut maintenant acheter notre stock plus d’un an d’avance. On a déjà choisi 30 % de notre inventaire pour l’hiver 2022-2023. On n’avait même pas vendu une seule paire de bottes d’hiver qu’il fallait déjà réserver les autres bottes pour l’an prochain », explique Audrey Laflamme.

Pour planifier l’inventaire de 2022-2023, les deux propriétaires doivent désormais estimer à l’avance les ventes qu’elles feront.

« Il faut penser d’avance à quoi et combien nous vendrons, tout en ignorant si nous devrons fermer. Heureusement, on se trouve des plans B pour éviter que la clientèle subisse les conséquences. »

Tourner une situation en opportunité

Néanmoins, la pandémie n’a pas eu que du négatif pour Laflamme JE Nouveautés, bien au contraire. En plein confinement, Nadia et Audrey ont commencé à utiliser les réseaux sociaux afin de présenter aux clients, qui ne pouvaient venir en magasin, leurs nouvelles collections.

« On n’était pas chaudes à l’idée de se filmer, mais maintenant, on fait des live Facebook chaque semaine. Des gens de partout au Québec nous suivent et achètent en ligne. On a repoussé nos limites. On s’est rendu compte qu’on avait des choses à dire », avance Nadia Duchesne.

Changement de comportement

En parallèle, le comportement des clients a changé. Maintenant, ils savent ce qu’ils veulent dès qu’ils entrent en boutique.

« Ça a vraiment changé depuis la pandémie. Avant, on passait plus de temps avec le client pour agencer le tout. Maintenant, ils prennent leurs morceaux et ils repartent. Nos présentations vidéo les aident grandement à choisir. »

Le commerce n’a d’ailleurs perdu aucun de ses huit employés. Alors que tous les commerces non essentiels étaient fermés il y a un an, le magasin a pu continuer d’opérer puisqu’il vend des vêtements de travail.

Les employés qui étaient temporairement sans travail ont patiemment attendu la reprise des activités pour revenir au sein de l’entreprise.

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