La Polyclinique d’Alma franchira bientôt un pas important en termes de conciliation travail/famille alors qu’une toute nouvelle garderie sera construite spécialement pour ses employés.

Une demande avait été déposée par la Polyclinique dans le cadre d’un appel de projets gouvernemental ayant pour objectif d’expérimenter des modèles de services de garde éducatifs en milieu familial. Retenu par Québec, le projet permettra la création de 12 places subventionnées en entreprise. Il s’agira de la première garderie du genre à Alma, précise l’ergothérapeute et coordonnatrice du projet, Ingrid Gagnon.

La garderie sera située à tout juste quelques pas de la Polyclinique, à l’endroit où se trouvait une maison vacante maintenant démolie. Sa construction démarrera sous peu et nécessitera un investissement d’environ 800 000 $. L’établissement devrait normalement ouvrir ses portes en novembre prochain.

Les 12 places seront prioritairement destinées aux employés de la pharmacie et des cliniques médicales hébergées par la Polyclinique. Quatre salariés sont déjà en liste seulement parmi l’équipe de la Clinique de physiothérapie et d'ergothérapie du Lac-St-Jean, indique Ingrid Gagnon.

Rétention de la main-d’œuvre

Selon cette dernière, avec les places en garderie qui continuent de se faire rares, tout comme la main-d’œuvre d’ailleurs, la mise en place d’un service de garde en milieu de travail s’imposait.

Elle explique que faute de places en garderie, plusieurs mères ne sont pas en mesure de retourner au travail à la suite de leur congé de maternité. « Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, c’est une façon d’attirer des gens et de garder ceux qu’on a », résume-t-elle.

Pas exactement un CPE

La garderie sera régie par le Centre de la petite enfance (CPE) La Bambinerie. Le CPE veillera notamment à ce que certaines normes soient respectées, normes qui ne sont toutefois pas identiques à celles des CPE.

C’est également à La Bambinerie qu’incombe la tâche de trouver les deux éducatrices requises pour opérer la garderie. Ingrid Gagnon indique qu’une candidate a manifesté son intérêt pour l’un des postes, mais qu’une deuxième se fait toujours attendre, le recrutement d’éducatrices restant somme toute un « bon défi ».