La Maison des aînés d’Alma, nommée la Maison des Cascades, a été inaugurée la semaine dernière. Une nouvelle ressource attendue par plusieurs familles et qui contraste avec les anciens types d’hébergement comme les CHSLD.
« Ça faisait longtemps qu’on recevait plusieurs coups de téléphone de gens qui voulaient savoir quand la Maison allait ouvrir », a indiqué le député de Lac-Saint-Jean, Éric Girard, en conférence de presse.
L’établissement dispose de 120 places, dont 108 pour les personnes aînées et 12 pour les adultes vivant avec une déficience intellectuelle ou une déficience physique. Les places sont réparties entre 12 unités de 10 lits chacune. Soixante-neuf résidents occupent déjà les lieux, tandis que d’autres arriveront bientôt.
Les besoins en main-d’œuvre de l’établissement de santé ont notamment été comblés grâce à une activité de recrutement qui s’est déroulée en octobre dernier.
Nouvelle philosophie
L’arrivée des Maisons des aînés et alternatives s’inscrit dans un désir de « changer la vision de l’hébergement pour les personnes aînées au Québec », affirme Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés.
Les changements souhaités se reflètent d’abord dans les établissements eux-mêmes. Dans le cas de la Maison des Cascades, la division en plusieurs petits blocs favorise la proximité et l’intimité des résidents.
Chaque bloc possède par ailleurs des « espaces occupationnels », des pièces aménagées de sorte que les résidents s’y sentent comme dans une maison, et non comme dans un centre d’hébergement.
Les espaces occupationnels peuvent prendre plusieurs formes, telles qu’une salle communautaire ou même un musée. De plus, les locaux destinés aux soins, qui évoquent les hôpitaux, sont dorénavant séparés du milieu de vie des résidents.
« On ne ressent plus le côté institutionnel des CHSLD avec leurs longs couloirs, leurs salles de bain partagées et leurs petites chambres. »
Approche plus humaine
Sonia Bélanger insiste également sur le changement d’approche au sein du personnel.
Outre l’offre de formations, la ministre soutient que c’est car ils ont eux-mêmes participé au transfert des résidents vers les Maisons des aînés et alternatives que les employés ont pu apprendre à interagir avec les personnes aînées de façon plus humaine et personnalisée.
