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Un acheteur intéressé par le Juvénat de Desbiens

Yohann Harvey Simard
Le 25 juillet 2024 — Modifié à 11 h 58 min le 25 juillet 2024
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

« Que se passe-t-il avec l’ancien de Juvénat de Desbiens? », se demandent peut-être certains. La réponse courte : après la tentative infructueuse de l’organisme La Fondation le Rocher Ardent de redonner vie au bâtiment, celui-ci a été remis en vente et pourrait même avoir un nouveau propriétaire très bientôt.

En effet, indique Léonce Gagnon, le courtier immobilier responsable de l’immeuble, « une promesse d’achat a récemment été signée entre le vendeur et l’acheteur ».

Depuis 2023, l’ancien juvénat appartenait à l’OSBL La Fondation le Rocher Ardent, qui en avait fait l’acquisition auprès de l’organisme Œuvre Vie Nouvelle. Quant à l’acheteur potentiel, Léonce Gagnon n’est pas autorisé à en divulguer l’identité ni à quelle fin il souhaite employer le bâtiment. Le prix indiqué dans la promesse d’achat est également confidentiel. Toutefois, le prix de vente affiché est de 800 000 $.

La promesse d’achat est conditionnelle au respect de certaines conditions qui devront être vérifiées avec la Ville prochainement.

En excellent état

L’habit ne fait pas le moine. Du moins, c’est vrai en ce qui concerne l’ancien juvénat de Desbiens. Sous ses allures de bâtiment qui aurait été désaffecté après la chute de l’Union soviétique, à l’intérieur, on constate que ses locaux sont dans un état remarquable.

« Il a toujours été très bien été entretenu par ses occupants », explique Léonce Gagnon, qui a d’ailleurs fait partie du conseil d’administration de l’organisme Œuvre Vie Nouvelle durant une dizaine d’années.

Selon ce dernier, l’immeuble n’aurait pas besoin d’une réfection au coût exorbitant. Il serait même « en excellent état », tant sur le plan de sa structure, de sa tuyauterie que de son système électrique.

Échec du Rocher Ardent

Entre 2023 et 2024, la Fondation le Rocher Ardent a employé le bâtiment à des fins de réinsertion socioprofessionnelle. L’organisme y tenait entre autres des ateliers de couture, de poterie, de peinture et de menuiserie destinés aux personnes éloignées du marché du travail ou aux prises avec des problèmes de toxicomanie ou de santé mentale.

La Fondation le Rocher Ardent n’a pas répondu à la demande d’entrevue du journal Le Lac-St-Jean.

Selon la mairesse Desbiens, Ginette Sirois, l’incapacité de l’organisme à poursuivre ses activités serait due à une mauvaise évaluation des coûts récurrents rattachés à l’immeuble, notamment celui du chauffage. Des restrictions liées au zonage du terrain auraient également mis des bâtons dans les roues de l’organisme.

Quoi qu’il en soit, affirme la mairesse, « en tant que municipalité, nous avons bien hâte de voir un projet qui tienne la route un peu se réaliser dans le bâtiment, qui reste un très beau bâtiment ».

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