Le quartier d’Isle-Maligne pourra se targuer, cet hiver dans le cadre de son 100e anniversaire, d’avoir les plus hauts sapins jamais illuminés au Québec. Une initiative « grandiose » de l’hôtel-relais Le Saint-Crème, soutenu par le comité du 100e d'Isle-Maligne.
Soixante-six pieds, c’est la hauteur des deux conifères en question, situés à l’entrée d’Isle-Maligne sur le terrain du Saint-Crème. Il aura fallu 3 300 pieds de lumières de Noël et deux jours de travail pour les illuminer de leur pied à leur cime.
Selon les recherches du propriétaire du Saint-Crème, Vincent Lavoie, le record du plus haut sapin illuminé au Québec appartenait jusque-là à la municipalité de Saint-Bruno-de-Montarville dans la région de Montréal avec un sapin d’une hauteur de 36 pieds.
En fait, le plus proche comparatif est l’emblématique sapin du Rockefeller Center, érigé chaque année à Time Square dans la ville de New York.
« Il y a certaines années où la hauteur du sapin de New York se rapproche vraiment des nôtres! », dit-il, expliquant que la hauteur du célèbre conifère varie de 72 à 85 pieds selon les années.
La première illumination aura lieu le 22 novembre prochain, date de lancement du marché de Noël annuel du Saint-Crème. Les arbres seront ensuite illuminés tous les jours jusqu’à la fin de janvier. Ce sera d’ailleurs le cas pour les années à venir.
Plus compliqué que prévu !
Plus tôt cette année, le comité du 100e d'Isle-Maligne avait lancé l’idée d’illuminer un sapin dans la cadre du 100e anniversaire du quartier. Une proposition dont l’entrepreneur Vincent Lavoie s’était aussitôt emparé.
« Ça adonné que j’avais deux grands sapins d’une hauteur à peu près égale sur le terrain du Saint-Crème. Et je me suis dit que tant qu’à se lancer là-dedans, on n’allait pas faire les choses à moitié, alors on a installé des lumières dans les deux ! »
Vincent Lavoie admet toutefois qu’illuminer des sapins d’une telle hauteur s’est avéré un « projet beaucoup plus gros que prévu ».
« C’est un projet qui a quand même coûté 20 000 $. Entre autres, il a fallu acheter des lumières spécialisées et louer une nacelle. Après ça, il n’y avait personne qui voulait s’occuper de la pose des lumières. Donc, c’est mon père et moi qui nous en sommes occupés. Disons que ça bien adonné que mon père ait eu un permis de nacelle! »
Mobilisation de la communauté entrepreneuriale
Vincent Lavoie a toutefois reçu beaucoup d’aide de la part de la communauté entrepreneuriale almatoise.
Au total neuf entreprises ont contribué au projet, parfois en fournissant de l’équipement gratuitement, parfois en versant une contribution financière de 1 000 $.