Les étudiants du programme Gestion et technologies d’entreprise agricole du Collège d’Alma pourront parfaire leurs compétences au sein d’une toute nouvelle ferme-école à compte de la session d’automne 2025.
Construite au début des années 80, l’ancienne ferme-école du Collège, située à deux pas de la scierie Martel le long de la route du Lac Est, était devenue désuète. Usées par le temps, les installations représentaient même un risque en termes de santé et de sécurité au travail, explique la directrice générale du Collège d’Alma, Marie-Ève Gravel.
Le Collège d’Alma a donc investi 1,2 M$ afin d’ériger une toute nouvelle ferme-école adjacente aux anciennes infrastructures.
Des installations enviables
D’une superficie de 2 400 pi², la nouvelle ferme-école est dotée de deux salles de classe plutôt qu’une, d’un laboratoire et d’un bureau pour les enseignants. De plus, en rétractant le rideau qui les sépare, les deux classes peuvent être fusionnées en une seule grande classe d’une cinquantaine de places.
« Nous, notre programme est basé sur l’apprentissage en milieu de travail, ce qui veut dire que nous voulons être le plus possible connectés à une réalité d’entreprise. Donc, d’avoir des installations comme celles-là, pour nous, c’était crucial », précise Samuel Simard, agronome et enseignant en agriculture.
« C’est un bâtiment qui va faire des jaloux! », résume ce dernier.
De la classe au terrain
Encore plus qu’avant, la ferme-école permettra de facilement passer de la classe à l’expérimentation sur le terrain.
« Les cours théoriques peuvent se donner directement dans les classes, là-bas, et dès qu’on a du temps, on peut aller faire plein d’activités sur le terrain! C’est vraiment bon d’un point de vue pédagogique. Les étudiants peuvent faire de la production maraîchère, de la plantation des semis à la récolte. Ils peuvent aussi faire, grâce au laboratoire, des analyses de la qualité des sols, de leur richesse, des analyses de la qualité des grains, du rendement des terres, etc. »
Une terrasse bétonnée recouverte par un toit a d’ailleurs été aménagée devant la grande porte de garage dont est équipé le laboratoire. « Ça permet aux étudiants de pouvoir accéder rapidement aux champs et de parfois faire le traitement des récoltes à l’extérieur », indique pour sa part Jean-François Minier, directeur des services administratifs du Collège.
Un programme plus attractif
Par ailleurs, la qualité des nouvelles installations contribuera à rendre le programme plus attrayant, estime Marie-Ève Gravel, ajoutant que cela renforcera l’élan que semble avoir le programme depuis un certain temps.
« Dans les dernières années, dit-elle, nous avons eu de très belles cohortes en première année, et surtout, on a vu une belle amélioration de notre taux de rétention. Ça va juste pouvoir aller en augmentant. »