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SAAQclic

Malgré la démission de Caire, l’opposition réclame une enquête publique

Le 28 février 2025 — Modifié à 08 h 13 min le 28 février 2025
Par André Deschênes, collaboration CKAJ 92,5

Les partis d’opposition à l’Assemblée nationale n’en démordent pas: ils continuent de réclamer une enquête publique dans le dossier du fiasco de SAAQclic, malgré la démission d’Éric Caire. D’autres estiment toujours que M. Caire ne doit pas être le seul à démissionner, réclamant le départ des ministres François Bonnardel et Geneviève Guilbeault.  

Pour sa défense, Éric Caire souligne qu’il n’a pas été assez méfiant. Le Journal de Québec rappelle que dans un rapport qu’elle a déposé la semaine dernière, la vérificatrice générale du Québec a rapporté que le budget de 638 millions $ pour le projet de la transformation numérique de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) avait explosé et que les coûts atteindraient « minimalement » 1,1 milliard $. De surcroît, neuf jours après avoir été officiellement informé des dépassements de coûts associés au projet SAAQclic, le ministre Éric Caire avait signé un arrêté ministériel qui a permis à la SAAQ de contourner les règles du Conseil du trésor et de cacher à la population une facture de 222 millions $ pour cet échec. Le porte-parole du Parti Québécois en matière de Transport, Joël Arseneau, ainsi que le député Pascal Paradis, mettent d’ailleurs au défi les députés régionaux de la CAQ de demander à leur gouvernement de déclencher une enquête publique sur le scandale SAAQclic et la transition numérique dans la foulée des dépassements de coût de 500 M$.

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